Lieu historique national du Canada Kejimkujik

Parc national du Canada Kejimkujik, Nouvelle-Écosse
Vue des pétroglyphes au lieu historique national du Canada Kejimkujik. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Vue détaillée
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Vue des pétroglyphes au lieu historique national du Canada Kejimkujik. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue des pétroglyphes au lieu historique national du Canada Kejimkujik. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue du texte de la plaque situé au lieu historique national du Canada Kejimkujik. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Adresse : Parc national du Canada Kejimkujik, Nouvelle-Écosse

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1994-11-24

Événement, Personne, Organisation :
  • John Jeremy  (Personne)
  • Première nation Mi'kmaq  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Kejimkujik  (Nom de la désignation)
  • Mi'kmaq Cultural Landscape at Kegimkujik / Le paysage culturel Mi'kmaq à Kejimkujik  (Nom de la plaque)
Numéro du rapport de recherche : 1993-A01, 1994-036
Numero RBIF : 02538 00

Plaques


Plaque existante:  Parc national du Canada Kejimkujik, Nouvelle-Écosse

Le paysage culturel à Kejimkujik témoigne de la présence mi'kmaq à cet endroit depuis des temps immémoriaux. L'étroite relation entre l'Autochtone et la nature se traduit dans les campements saisonniers, les lieux de sépulture, les barrages de pêche, les territoires de chasse, les portages et les sentiers. Aux XIXe et XXe siècles, les Mi'kmaq ont établi leur lieu de résidence sur les rives du lac Kejimkujik et fait de la forêt celui de leur travail. Ils y ont excellé comme guides de chasse et de pêche. Les pétroglyphes finement gravés sur les roches du rivage qui dépeignent la vie et la spiritualité mi'kmaq, reprennent le thème du lien intime entre l'homme et la nature.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada Kejimkujik est une aire protégée au centre du grand paysage culturel mi’kmaq de Kespukwitk, un des sept districts traditionnels des Mi’kmaq. Il comprend 404 kilomètres carrés de terres et d’eau dans la partie sud-ouest centrale du parc national du Canada Kejimkujik, en Nouvelle-Écosse. Ce paysage culturel associé au peuple mi’kmaq renferme 38 sites autochtones, quatre sites de pétroglyphes, trois villages et un cimetière.

Valeur patrimoniale

Kejimkujik a été désigné lieu historique national du Canada pour les raisons suivantes : son paysage culturel témoigne de l’occupation de cette région par les Mi’kmaq depuis des temps immémoriaux et recèle des sites de pétroglyphes, d’habitation et de pêche, des territoires de chasse, des voies de communication et des lieux de sépulture.

La valeur patrimoniale de Kejimkujik réside dans sa vaste gamme d’éléments culturels qui témoignent du lien de longue date unissant les Mi’kmaq et l’environnement naturel de leur territoire.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, 1994; Énoncé d’intégrité commémorative, 2000.

Éléments caractéristiques

Parmi les éléments clés contribuant à la valeur patrimoniale du lieu, notons : l’accessibilité de Kejimkujik, au confluent de divers cours d’eau reliant l’Atlantique et le rivage de la baie de Fundy, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse; la diversité des éléments culturels, comprenant des sites de pétroglyphes, d’habitation et de pêche, des territoires de chasse, des voies de communication et des lieux de sépulture, vieux de millénaires; les sites d’habitation de l’époque pré-européenne, comprenant trois sites de villages - Merrymakedge, Eel Weir VI et Eel Weir X, neuf sites associés aux deux villages Eel Weir, 11 plus petits sites et 7 découvertes en surface isolée; la diversité des types de sites datant de l’époque pré-européenne, qui varient de villages à de simples camps d’approvisionnement; les dépôts de la période historique sur les sites mentionnés précédemment; les preuves matérielles d’utilisation ancienne à d’autres endroits durant la période historique, en particulier sur le site de la hache de traite; les vestiges en surface et souterrains sur les sites de douze réserves mi’kmaq du XIXe siècle, en particulier dans le homestead de John Jeremy; trois sites de pétroglyphes sur la rive est du lac Kejimkujik et un site sur la rive sud du lac George; les quelques 450 images mi’kmaq qui se retrouvent dans ces quatre sites, qui montre les animaux, les canots, les personnes, les bateaux à voile, les églises, les noms et les dates; la pierre tombale de 1847 au site spirituel du cimetière Merrymakedge et tous les vestiges souterrains rappelant les communautés des réserves du XIXe siècle et, peut-être, d’établissements plus anciens en bordure du lac; les portages autour des eaux tumultueuses et les sentiers reliant les cours d’eau; les endroits où des espèces de plantes, de gibier ou de poissons ont été récoltés à Kejimkujik, en particulier lorsqu’il subsiste des vestiges de ces activités, comme les trois déversoirs à anguilles du cours inférieur de la rivière Mersey; la collection d’objets de grande valeur à cause de ses matériaux variés qui s’étend sur une période de 4000 ans d’occupation.