Phare de Cap Spear (ancien)
Phare patrimonial
St John’s, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue en angle
© Parks Canada Agency | Agence Parcs Canada, H.01.13.01.10.09.
Adresse :
Chemin Blackhead, Cap Spear, St John’s, Terre-Neuve-et-Labrador
Loi habilitante :
Loi sur la protection des phares patrimoniaux (L.C. 2008, ch 16)
Date de désignation :
2015-02-12
Dates :
-
1834 à 1835
(Construction)
-
1834 à 1834
(Établissement)
Description du lieu patrimonial
Le phare de Cap Spear (ancien) comprend le phare lui-même et la résidence du gardien, un concept fréquemment utilisé au XIXe siècle. Construite en 1835, la tour de pierre circulaire mesure 9 mètres (30 pieds) de haut et est encerclée par une résidence de deux étages à charpente de bois. Le phare de Cap Spear (ancien) s’élève sur la péninsule rocheuse qui constitue le point le plus à l’est de l’Amérique du Nord.
Valeur patrimoniale
Le phare de Cap Spear (ancien) est un phare patrimonial en raison de ses valeurs historiques, architecturales et communautaires.
Valeurs historiques
Le phare de Cap Spear (ancien) est un excellent exemple des efforts déployés par les communautés côtières pour rendre la navigation maritime plus sécuritaire. Situé au sommet du promontoire du cap Spear, ce phare a été érigé pour guider les navires jusqu’à St. John’s, la plaque tournante des échanges commerciaux dans la colonie.
Depuis sa construction en 1835, le phare a servi de feu d’atterrissage et il a été depuis longtemps la première structure que les marins aperçoivent après leur traversée de l’Atlantique. La construction du phare de Cap Spear (ancien) est associée à l’instauration d’un gouvernement représentatif à Terre-Neuve en 1832. Reconnaissant l’importance de la navigation maritime pour Terre-Neuve, le nouveau gouvernement a autorisé la construction du phare de Cap Spear (ancien) en 1834. Il s’agissait du premier grand projet de travaux publics entrepris par le nouveau gouvernement.
Valeurs architecturales
Le phare de Cap Spear (ancien) est un excellent exemple du style néoclassique appliqué à un phare. Le bâtiment est bien proportionné et combine une tour de phare et une résidence en une seule structure. On remarque sa symétrie, ses proportions équilibrées et l’ajout de détails néoclassiques. Le phare de Cap Spear (ancien), qui regroupe le phare et la résidence en un seul bâtiment, constituait une adaptation fonctionnelle aux conditions rigoureuses du cap Spear. Son utilisation ininterrompue en tant que phare et résidence depuis sa construction jusque dans les années 1950 témoigne de la commodité de son aménagement et de la durabilité de ses matériaux. Au coeur du bâtiment s’élève la tour elle-même, à laquelle on peut accéder par le deuxième étage de la résidence. Étant donné les conditions météorologiques difficiles sur le cap, la combinaison du phare et de la résidence en une seule structure était un excellent choix de la part du concepteur.
Valeurs communautaires
Le phare de Cap Spear (ancien) établit le caractère maritime et historique du promontoire rocheux sur lequel il s’élève. Le cadre immédiat du phare est constitué de rochers, d’herbe et de la mer, et la péninsule elle-même est rude et isolée. Le phare de Cap Spear (ancien) fait partie d’un grand ensemble qui comprend le phare du cap
Spear (nouveau), construit en 1953, ainsi qu’un complexe de défense côtier datant de la Seconde Guerre mondiale. Le phare de Cap Spear (ancien) est un symbole de la ville de St John’s. Il s’agit d’un point de repère bien connu de la presqu’île Avalon et d’une destination très populaire pour les résidents du secteur et les voyageurs qui visitent St. John’s.
Bâtiments connexes
Aucun bâtiment connexe ne fait partie de la désignation.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques du phare de Cap Spear (ancien) devant être respectés comprennent :
— son emplacement sur un promontoire et sa fonction de feu d’atterrissage sur le cap Spear, au bord de l’océan Atlantique;
— sa structure, sa hauteur et ses proportions équilibrées d’origine;
— son profil distinctif qui consiste en une tour de phare circulaire entourée d’un bâtiment cubique de deux étages à structure de bois;
— sa lanterne polygonale d’origine au toit en dôme;
— la plateforme et le garde-corps de la tour du phare;
— le toit pyramidal à quatre versants peu élevé du bâtiment;
— les portes et fenêtres disposées de façon symétrique le long des murs de la résidence;
— ses façades, qui sont nettement définies et entourées d’une corniche en saillie, ainsi que les larges planches de bois verticales qui s’élèvent aux coins du bâtiment et entre les fenêtres et qui divisent les façades en trois baies;
— la fondation de pierre du bâtiment cubique;
— le plan intérieur fonctionnel des espaces résidentiels, qui encerclent la tour de maçonnerie;
— son revêtement à clin blanc;
— l’agencement de couleurs traditionnel rouge et blanc, c’est-à-dire le logement blanc accentuée par des éléments rouges comme la cheminée et les bandes alternantes rouges et blanches sur la lanterne;
— son importance visuelle par rapport à l’eau et au paysage.