Lieu historique national du Canada de l'Église-de-Saint-André-de-Kamouraska

Saint-André (Kamouraska), Québec
Vue en angle montrant l'élévation avant de l'église de Saint-André-de-Kamouraska. (© Parks Canada Agency/Agence Parcs Canada)
Vue en angle
(© Parks Canada Agency/Agence Parcs Canada)
Adresse : 128, rue Principale, Saint-André (Kamouraska), Québec

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1985-06-17
Dates :
  • 1805 à 1811 (Construction)
  • 1822 à 1822 (Addition)

Événement, Personne, Organisation :
  • Louis-Xavier Leprohon (sculpteur)  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Église de Saint-André-de-Kamouraska  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1985-010

Plaques


Plaque existante:  128, rue Principale, Saint-André (Kamouraska), Québec

Cette église, construite entre 1805 and 1811 pour remplacer une chapelle datant de 1791, reppelle les églises du Régime français érigées selon le plan récollet. Elle comprend une nef sans transept se terminant sur une abside plus étroite et, en façade, un seul clocher et une seule porte centrale. Son décor intérieur et une partie du mobilier, réalisés entre 1834 et 1836, restent l'oeuvre la mieux conservée du sculpteur Louis-Xavier Leprohon. L'annexe, construite vers 1822, fut l'une des premières rattachées à une église rurale du Québec et servit à la fois de presbytère et de sacristie.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada de l'Église-de-Saint-André-de-Kamouraska est situé à Andréville (Québec). Son plan rectangulaire simple et l’abside semi-circulaire en font un exemple classique des petites églises du Québec construites selon le plan récollet. L’extérieur modeste en pierre est égayé par un clocher pointu à deux tours. La reconnaissance officielle concerne l’édifice sur son lot légal.

Valeur patrimoniale

L'Église de Saint-André-de-Kamouraska a été désignée lieu historique national du Canada en 1985 en raison de : son architecture extérieure qui présente harmonieusement des éléments caractéristiques du plan récollet; sa décoration intérieure et une partie de l’ameublement qui subsiste jusqu’à aujoud’hui, qui comprennent certains des exemples les mieux conservés des œuvres du sculpteur Louis-Xavier Leprohon; son emplacement.

Construite entre 1805 et 1811 pour remplacer une chapelle datant de 1791, cette église s’inspire des églises paroissiales bâties durant le régime français selon le plan récollet. Cette influence dans la conception est visible dans la simplicité du plan avec une nef et une abside semi-circulaire étroite, ainsi que dans la réalisation de la porte centrale et du clocher de la façade. Sa décoration intérieure raffinée, qui date des années de 1834 à 1836, offre un des exemples les mieux conservés de l’œuvre du sculpteur Louis-Xavier Leprohon. L’annexe, construite aux environs de 1822 et considérée comme l’une des premières du Québec rural, servait de presbytère et de sacristie.

Source: Procès-verbal de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada de juin 1985.

Éléments caractéristiques

Voici les éléments clés qui contribuent au caractère patrimonial de ce lieu :
son excellent emplacement dans Andréville; sa masse rectangulaire surmontée d’un toit à pignon; le clocher composé de deux lanternons ajourés et superposés, surmontant l’entrée principale; la construction en pierre des champs revêtue de plâtre; le volume intérieur ouvert avec sa nef et son abside; la petite taille de l’édifice (30 m x 12 m); le porche d’entrée en bois dans ses dimensions et ses finitions d’origine; l’emplacement, la conception et les matériaux originaux des portes et des fenêtres; la décoration intérieure raffinée et l’ameublement du sculpteur Louis-Xavier Leprohon, y compris la voûte, la corniche, la chaire, le baptistère, et le banc d’église du marguillier; la peinture de Saint André réalisé par Louis Hubert Triaud, et le tabernacle, par François Baillairgé.