Environnement

Parc national de la Péninsule-Bruce

Au-delà du paysage impressionnant du parc national de la Péninsule-Bruce, il y a un riche monde naturel de caractéristiques, d’espèces et de processus uniques à observer. La variété offerte par cette réserve de biosphère est vraiment rare. Pour mieux en comprendre les subtilités, le parc est organisé en habitats et en écosystèmes.   

Écosystèmes

A couple walks a path through a forest.

Forêt

Dernière frontière verte dans le sud de l’Ontario, la forêt est le tissu de l’écosystème de la péninsule Bruce et couvre le parc. Le parc possède un incroyable mélange d’arbres. Les conifères ont tendance à dominer avec des espèces comme le thuya occidental, le sapin baumier et l’épinette blanche. Parmi les autres arbres que l’on trouve ici, mentionnons le pin, le bouleau, le peuplier, le chêne et le hêtre. Le mélange de feuillus et de résineux attire une grande variété d’espèces d’oiseaux et de petits mammifères. De plus, la forêt est un vaste habitat ininterrompu qui offre l’espace vital dont les grands mammifères ont besoin pour survivre. On peut voir d’excellents exemples de la forêt de la péninsule Bruce à la passe à billes Halfway, à Singing Sands et n’importe où le long du sentier Bruce.

Blue waters next to the rocky shoreline.

Roches anciennes

Le substrat rocheux que l’on trouve dans le parc national de la Péninsule-Bruce est appelé dolomite. C’est un type de calcaire qui a été formé dans un environnement de mer tropicale il y a 430 millions d’années. La roche est assez douce et a été sculptée par un processus appelé « karst », qui signifie érosion par l’eau. Le parc national de la Péninsule-Bruce et le parc marin national Fathom Five abritent un nombre remarquable de roches karstiques, notamment des surplombs, des falaises, des grottes, des marmites et des rochers en forme de pots de fleurs. Étonnamment, les roches regorgent d’une vie qui grandit à l’intérieur et à l’extérieur de la face rocheuse.

Des thuyas, des lichens et des mousses anciens poussent sur les rebords et sortent des fissures des parois rocheuses escarpées, loin du sol. Cachés dans la roche, les algues vertes et les champignons poussent à l’intérieur de la dolomite – c’est ce qu’on appelle la « couche cryptoendolithique ». Les innombrables grottes et crevasses abritent des chauves-souris, des corbeaux, des urubus à tête rouge et des hirondelles. En randonnée le long du sentier Bruce et de la rive de la baie Georgienne, vous serez en présence de tous ces éléments rocheux et de la vie qui s’y trouve.

Alvar

Comme sa prononciation le laisse entendre, l’alvar est un habitat exotique unique à quelques régions du monde. Au Canada, il est concentré dans la péninsule Bruce des Grands Lacs. Cette roche calcaire de fond lisse avec peu de couverture de sol est inondée au printemps et desséchée en été. Défiant les conventions, l’alvar fournit des habitats essentiels à plusieurs graminées, fleurs rares, lichens, mousses et escargots et à nombreuses espèces d’oiseaux. Étonnamment riche en biodiversité, ce milieu accueille plus de 600 espèces de plantes et types d’algues, de mousses et de lichens. Apprenez-en plus sur les différents types d’alvar présents dans le parc.

Écosystème aquatique et milieux humides

La péninsule Bruce est presque entourée d’eau, car elle sépare la baie Georgienne du lac Huron. Les lacs d’eau douce, les baies, les cours d’eau, les marais et les tourbières couvrent 9 % du parc et fournissent un habitat dynamique à douze espèces de poissons indigènes, y compris l’omble de fontaine, et aux oiseaux coloniaux comme le goéland argenté, le goéland à bec cerclé, le cormoran à aigrettes, le grand héron et la sterne pierregarin. On compte également 48 espèces de plantes aquatiques et d’innombrables espèces d’insectes qui fréquentent les étendues d’eau du parc. Singing Sands est un endroit où vous pouvez voir ce qu’est la vie dans un système de dunes et de tourbières (marais).

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