Protection des espèces

Réserve de parc national Nááts'įhch'oh

Certaines plantes et certains animaux du parc sont considérés comme étant des espèces en péril en fonction des évaluations écologiques effectuées par des organismes fédéraux et territoriaux, comme le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et les Espèces en péril des Territoires du Nord Ouest (T.N. O.) Les facteurs de risque évalués au cours de ces évaluations comprennent la perte d’habitat, la petite taille de la population, un taux de mortalité élevé ou un faible taux de reproduction, ou d’autres conditions qui compromettent la persistance des espèces dans l’ensemble ou dans une partie de leur aire de répartition.

Les animaux, les plantes et les écosystèmes auxquels ils appartiennent au sein de la réserve de parc national Nááts’įhch’oh sont protégés au moyen de limites sur les activités qui peuvent les perturber ou leur causer des préjudices à l’intérieur du parc. Par exemple, Transports Canada exige que les pilotes gardent une distance respectable par rapport aux ongulés sur les crêtes des montagnes, tandis que les visiteurs doivent remballer tous les déchets engendrés par leur voyage. La récolte des plantes et des animaux à l’intérieur du parc est permise pour les utilisateurs traditionnels autochtones locaux.

La population de caribous des bois des montages du Nord, une espèce en péril qui se retrouve dans le parc et ailleurs dans le Nord canadien, a attiré beaucoup d’attention au cours des dernières années. Dans leur aire de répartition élargie, ces animaux font face aux menaces liées au développement industriel, à la perte de l’habitat et le changement climatique. Les caribous des bois font partie intégrante des écosystèmes subarctiques et ils sont un animal important dans les cultures autochtones de la région. Des organismes gouvernementaux, des groupes autochtones et des écologistes s’efforcent de trouver des moyens de protéger leur habitat et stabiliser leurs hardes. Parcs Canada surveille leur population au sein de la réserve de parc national Nááts’įhch’oh – une importante aire de mise bas et de pâturage estival – à l’aide d’un réseau de caméras de la faune.

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