Renard roux

Parc national du Mont-Riding

Le renard roux (Vulpes vulpes) se reconnaît à sa fourrure de couleur orangée et à sa longue queue touffue. Il compte parmi les mammifères les plus répandus au Canada. Cet omnivore opportuniste ne fait pas la fine bouche, si bien qu’il peut survivre et prospérer dans différents milieux, y compris dans des centres urbains, dans des zones agricoles et à la lisière de boisés ou de forêts. Le renard roux est un animal nocturne, mais il est souvent aperçu pendant le jour. Son régime alimentaire est aussi varié que ses préférences en matière d’habitat. Il se nourrit principalement de petits mammifères, tels que le campagnol, le mulot, le lièvre et d’autres petits rongeurs, mais il mange aussi des plantes, des baies et des insectes. Comme les rongeurs peuvent être porteurs de la maladie de Lyme, les renards réduisent les risques de transmission en débarrassant l’écosystème des vecteurs de la maladie.

La femelle, ou renarde, donne naissance à des petits (appelés renardeaux) chaque printemps entre mars et mai. La portée peut compter jusqu’à 13 renardeaux. L’espèce a une espérance de vie de deux à quatre ans.

Le renard roux est très loquace, et il produit un grand nombre de sons différents. Si, au milieu de la nuit, vous entendez un bruit qui ressemble au cri d’une femme ou aux pleurs d’un bébé, il s’agit fort probablement d’un renard. Le petit canidé émet le plus souvent une série de jappements aigus ou un cri qui ressemble à un hurlement. Il lui arrive aussi de produire un cri plaintif ou même un claquement guttural occasionnellement assorti de glapissements ou de hurlements. Le renard roux fait ce bruit au jeu ou pendant un affrontement avec un adversaire. De nombreuses personnes signalent des bruits qui semblent provenir d’un animal en détresse, mais, dans bien des cas, il s’agit simplement des vocalisations normales d’un renard.

Les populations de renards roux présentent une tendance démographique stable. Les menaces, très localisées, peuvent comprendre la dégradation et la fragmentation de l’habitat, l’exploitation ainsi que la persécution directe et indirecte.

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