Endroits spéciaux, règles spéciales

La merveilleuse nature peut également présenter de terribles dangers. Nous vous présentons les risques les plus courants et les moyens de les éviter.


Si un carnivore vous approche

Si un cougar, loup ou coyote s'approche de vous, faites clairement comprendre à l'animal que vous n'êtes pas une proie potentielle.

  • Prenez immédiatement les petits enfants dans vos bras.
  • Criez.
  • Faites tout pour avoir l'air plus grand.
  • Sortez votre vaporisateur de gaz poivre, si vous en avez un.
  • Défendez-vous si l'animal attaque.
  • Ne pas s'accroupir, faire le mort, courir ou tourner le dos à l'animal.

Votre animal de compagnie pourrait attirer les carnivores.

  • Gardez les chiens en laisse, promenez-les hors des boisés et au grand jour.
  • Ne les laissez pas sans surveillance dehors.

Météo

Le climat est imprévisible en montagne.

  • Renseignez-vous sur la météo, mais soyez prêt à tout affronter. En montagne, le temps peut changer d'une minute à l'autre et d'un endroit à l'autre. En général, plus l'altitude est élevée, plus il fait froid et plus il vente.
  • Apportez des vêtements pour vous protéger contre le vent, le froid, la pluie ou la neige. Portez plusieurs épaisseurs; ajustez le tir au fur et à mesure pour éviter d'avoir trop chaud ou trop froid.
  • Utilisez des lunettes de soleil et de l'écran solaire, même lorsqu'il fait frais ou nuageux. Les rayons ultraviolets sont plus intenses en altitude. La réflection sur la neige ou la glace peut abîmer vos yeux.

Le milieu sauvage

Il existe des dangers inhérents à un milieu sauvage. Réduisez les risques en suivant ces conseils :

  • Avant de partir en randonnée renseignez-vous.
  • Informez quelqu'un de votre destination et du moment prévu de votre retour.
  • Emportez une carte.
  • Ne partez jamais sans eau, sans nourriture et sans vêtements adéquats.
  • Ne partez pas seul et ne vous séparez pas de votre groupe. Restez dans les sentiers et retournez sur vos pas si vous hésitez quant au chemin à suivre.
  • Soyez prêt à passer la nuit dans l'arrière-pays - les sauveteurs pourraient mettre du temps à vous repérer.

Chutes

Il suffit d'une pente glissante ou d'un court moment d'attention 

  • Tenez-vous loin du bord des escarpements.
  • Évitez les endroits glissants et les zones rocailleuses, près des canyons, des chutes et des ruisseaux.
  • Obéissez aux mises en garde, demeurez derrière les clôtures.
  • Sachez que les sentiers en altitude peuvent être enneigés ou verglacés jusqu'au milieu de l'été.
  • Tomber dans une crevasse peut être fatal; pour s'aventurer sur les glaciers il faut de l'expérience et un équipement adéquat.

Roches et glace

  • Une grande partie des montagnes Rocheuses consiste de roc désagrégé. Attention aux éboulements lorsque vous vous trouvez sur une forte pente.
  • La glace de glacier peut toujours s'effondrer sur les pentes abruptes ou au bord de précipices. Ne marchez pas sous les corniches de glace ou de neige.

Avalanches

Le risque d'avalanche est bien réel

Voici quelques recommandations essentielles :

  • N'arrêtez pas votre véhicule dans les zones d'avalanches indiquées.
  • Un grand nombre des sentiers de l’arrière-pays dont il est question dans ce rapport traversent des secteurs susceptibles d’être balayés par des avalanches; les personnes qui les empruntent doivent donc savoir évaluer ce risque. Ainsi ceux et celles qui désirent entreprendre une excursion de ski, de planche à neige ou de raquette ou faire de la randonnée pédestre dans l’arrière-pays en hiver doivent-ils bien connaître le type de terrain qu’ils parcourent.
  • De plus, les personnes qui se déplacent dans des endroits présentant des risques d’avalanches doivent avoir sur elles certains articles spécialisés (balise individuelle de sécurité en montagne, sonde d’avalanche et pelle). Pour bien savoir comment utiliser ce matériel, elles doivent avoir suivi une formation donnée par un utilisateur qualifié et s’être exercées suffisamment.
  • Bulletin d'avalanche
  • L’arrière-pays des parcs nationaux est une aire naturelle et présente donc de nombreux risques naturels. Les visiteurs qui s’y aventurent sont responsables des décisions qu’ils prennent et de leur propre sécurité – leur premier devoir est de bien s’informer.

Nouvelle norme de diligence pour les groupes de jeunes gens dans l'arrière-pays
Prenant effet immédiatement, une nouvelle politique a été adoptée pour les groupes se trouvant sous la surveillance d’un responsable autorisé et planifiant des déplacements dans l’arrière-pays des parcs nationaux des montagnes (Banff, Yoho, Kootenay, Jasper, Mont-Revelstoke, des Glaciers et des Lacs-Waterton). Cette politique sera en vigueur du 15 novembre au 30 avril chaque année et elle a beaucoup évolué depuis qu’elle a été présentée pour la première fois en avril 2004.

Parcs Canada a défini une nouvelle norme de diligence et les responsables autorisés chargés de la surveillance de groupes, en plus de nouvelles considérations dont ils doivent tenir compte au moment de la planification requise avant les déplacements, ont de nouvelles obligations qu’il leur faut comprendre. Parcs Canada vise ainsi à favoriser les déplacements des jeunes gens dans les parcs des montagnes, mais en des lieux qui conviennent et sous l’égide d’un leadership approprié. L’information présentée ici se veut une ressource de choix pour les groupes sous la surveillance d’un responsable autorisé qui souhaitent se déplacer dans l’arrière-pays.

Les wapitis sont aussi des animaux sauvages!

S’approcher d’un wapiti est dangereux. Des attaques peuvent avoir lieu en tout temps de l'année. Les femelles sont le plus agressives au temps de la mise bas en mai/juin, et les mâles sont extrêmement dangereux lorsqu'il sont en rut en septembre/octobre.

Évitez les conflits avec les animaux.

Bien qu'ils puissent parfois sembler indifférents à votre présence, tous les animaux des parcs sont imprévisibles et peuvent devenir dangereux.

  1. Gardez toujours vos distances.  
    Ne vous approchez pas des animaux et ne les attirez pas; utilisez des jumelles ou un téléobjectif pour les observer. Demeurez à au moins :
    - 100 mètres des ours, couguars et loupset à
    - 30 mètres des wapitis, cerfs, mouflons, chèvres et orignaux.
  2. Ne laissez jamais de nourriture à la portée des animaux.
    Évitez également de les attirer en laissant dehors :
    - glacières (elles ne sont pas à l’épreuve des ours!)
    - déchets et restants de nourriture
    - barbecues
    - vaisselle sale
    - eau de vaisselle
    - bouteilles et canettes, emballages de nourriture
    - dentifrice, savon, articles de toilette parfumés
    - animaux de compagnie ou leurs bols d’aliments
  3. Soyez attentif à votre environnement en tout temps.
    Comme il est impossible de prévoir comment les animaux sauvages réagiront, la seule façon d’assurer la sécurité des gens et de faire durer l’état sauvage des animaux est d’éviter les rencontres : 
    - Soyez toujours à l’affût des animaux ou des traces récentes de leur présence.
    - Surveillez vos enfants de près lorsqu’ils sont dehors.

Attention aux animaux près de la route

Conduisez avec prudence et soyez prêt à éviter les collisions en tout temps. Soyez particulièrement prudent à l'aube ou au crépuscule. À ces moments de la journée, les animaux sont le plus actifs et la visibilité est médiocre.

Si vous apercevez des animaux au bord de la route : 

  • Ralentissez. Ils peuvent surgir devant votre voiture.
  • Prévenez les autres automobilistes en allumant vos clignotants.
  • Si vous voyez un animal, il n'est probablement pas seul.

Si vous souhaitez faire halte pour admirer la faune sur le bord de la chaussée : 

  • Arrêtez-vous sur l'accotement. Demeurez dans votre véhicule et reprenez la route après quelques minutes.
  • Ne nourrissez jamais la faune.

Si vous voyez un ours, songez à ne pas vous arrêter. 

Si vous voyez un ours près de la route, réfléchissez bien :

Il pourrait traverser la route à la course
en tout temps, n'importe où. Et surtout s'il est entouré de gens qui s'arrêtent pour l'observer, qui sortent de leur véhicule et qui s'approchent trop. Ces 10 dernières années, 125 ours ont été tués sur les routes des parcs nationaux des Rocheuses.

Il est plus fort et plus rapide que vous.
L’animal qui paraît docile et tout à fait indifférent à votre présence est celui qu’il faut craindre le plus. De toute évidence, l’ours n’a pas peur de vous, et il pourrait devenir agacé par tous ces êtres humains qui n’en finissent pas de le déranger – toute la journée, jour après jour...

Il est probablement en train de manger ou de chercher de la nourriture.
Les ours doivent manger presque constamment pendant les mois d’été afin d’accumuler suffisamment d’énergie pour survivre pendant leur longue hibernation. Le fait de pouvoir s’alimenter sans être dérangé représente une question de vie ou de mort pour cet ours ou, s’il s’agit d’une femelle, pour ses petits. En effet, même si les ours s’accouplent au printemps, la femelle ne peut rester en gestation que si elle a accumulé suffisamment de matières grasses au cours de l’été.

Il pourrait s’agir d’une femelle.
Dans cet environnement hostile, la femelle du grizzly met 7 ans à atteindre l’âge de la reproduction, et ses petits demeurent auprès d’elle pendant 3 ou 4 ans. Cela signifie qu’elle risque de ne pas pouvoir produire plus de deux portées dans sa vie – un taux de reproduction très faible. La mort non naturelle de tout ours, surtout d’une femelle, représente donc une menace grave pour la survie à long terme de la population.

Il pourrait s’agir d’un adolescent.
Les ours qui ne sont pas encore parvenus à l’âge adulte ont de la difficulté à trouver leur place. Il leur arrive parfois de contracter de mauvaises habitudes (comme perdre leur crainte naturelle de l’être humain) et de s’attirer des ennuis (en s’approchant des gens pour obtenir de la nourriture). Un nombre relativement faible d’ours survivent jusqu’à la maturité près des routes achalandées de nos parcs; les chercheurs craignent donc pour l’avenir du grizzly dans cette partie du monde.

S'il perd son caractère sauvage, il ne survivra probablement pas.
Les ours « dénaturés » - ceux qui perdent leur crainte naturelle de l'être humain - deviennent presque inévitablement des « cas-problèmes ». Ils cherchent activement des endroits où les visiteurs se rassemblent, parce qu'ils associent les gens avec la nourriture et les déchets. À la longue, ils deviennent de plus en plus agressifs. Les ours à problème finissent habituellement par être déplacés ou abattus parce qu'ils constituent une menace pour la sécurité publique. Il est très difficile, voire impossible, d'inverser le processus d'accoutumance. La prévention est la seule solution véritable.

Si vous voyez un ours près de la route, évitez de vous arrêter.

Donnez-leur l'espace dont ils ont besoin
Faites votre part pour réduire au minimum l'impact de l'être humain sur la faune des parcs. Accordez à tous les animaux que vous voyez le respect qu'ils méritent et l'espace dont ils ont besoin. Profitez de votre visite et veillez à ce que les générations futures aient la chance de voir des animaux qui soient réellement sauvages.

Que dois-je faire si je vois un ours?

Sur la route : restez dans votre véhicule et évitez de vous arrêter.

Si vous n’êtes pas dans un véhicule :

  • Demeurez calme. Si l’ours se dresse sur ses pattes arrières et balance son museau, il essaie de vous identifier. Restez immobile et parlez-lui doucement pour qu’il comprenne que vous êtes un être humain et non une proie. Il arrive que les ours se défilent en faisant semblant de charger, puis en battant la retraite au dernier moment. Un cri ou un mouvement brusque pourrait l’inciter à attaquer.
  • Prenez les petits enfants dans vos bras et demeurez en groupe.
  • Reculez lentement, ne courez pas.
  • Quittez le secteur. Si cela est impossible, attendez que l’ours s’en aille. Donnez-lui toujours une issue.

Pour réduire le risque d'une rencontre :

  • Faites du bruit, tout particulièrement dans les endroits où l'ours ne pourrait pas vous sentir, voir ou entendre : tapez les mains, chantez ou criez pour l'avertir de votre présence. (Les clochettes ne sont pas efficaces.)
  • Déplacez-vous en groupe, dans les sentiers désignés et au grand jour.
  • Les odeurs attirent les ours. Rangez soigneusement nourriture, déchets et articles de toilette.
  • Quittez le secteur si vous voyez des empreintes fraîches, excréments, mottes de terre retournées ou carcasses de gros mammifères (un ours peut se trouver tout près).

Si vous surprenez un ours et qu'il se défend :

  • Servez-vous d'un vaporisateur de gaz poivré si vous en avez un. FAITES LE MORT, couchez-vous sur le ventre, les jambes écartées et protégez-vous la tête et la nuque avec vos mains. Gardez votre sac à dos pour vous protéger le dos.
  • Si l'ours vous poursuit avant d'attaquer ou qu'il attaque pendant la nuit :
    DÉFENDEZ-VOUS pour qu'il comprenne que vous n'êtes pas une proie facile. (Ce genre d'attaque est très rare.)

Observation

À FAIRE : Pratiquer l'observation « à la Seton ».
Trouvez un coin confortable et sûr, asseyez-vous et observez sans faire de bruit. Regardez les créatures interagir et observez leur habitat. Vous serez émerveillé des multiples secrets que la nature peut vous révéler!

À FAIRE : Se faire petit.
Résistez à la tentation de vous approcher d'un animal, de le toucher ou de l'appeler. Servez-vous plutôt de jumelles et de téléobjectifs. Pour observer la nature dans un cadre vraiment sauvage, il faut se faire le plus petit possible ...sans compromettre sa sécurité. Rebroussez chemin immédiatement si un animal s'approche de vous ou montre des signes d'agression.

À FAIRE : Voir petit.
Les gros animaux sont ceux qui retiennent toute l’attention, mais ils sont plus rares. Il est plus valorisant d’observer les petites créatures. C’est tout un monde qui s’ouvre à ceux qui savent garder l’oeil ouvert.

À FAIRE : Observer sans s'ingérer.
Chérissez le fait qu'il existe des créatures sauvages, que vous ayez ou non la chance de les apercevoir. Achetez une carte postale montrant la photo d'un animal et parlez à vos proches du hurlement du loup que vous avez entendu ou des traces de lynx que vous avez vues.

À FAIRE : Ne jamais cesser d'apprendre.
Participez à une activité d'interprétation de Parcs Canada, embauchez un guide, lisez un des nombreux ouvrages sur la nature des montagnes. Nourrissez votre curiosité!

À NE PAS FAIRE : Nourrir ou perturber la faune.

Aidez-nous à garder les animaux du parc AU NATUREL et EN VIE

La chance d’observer des animaux sauvages dans leur milieu naturel... voilà l’une des expériences les plus fascinantes que nos parcs nationaux des Rocheuses puissent vous offrir.

Cette possibilité s’accompagne cependant d’une responsabilité, celle de traiter les animaux sauvages avec le respect qu’ils méritent et dont ils ont besoin pour survivre.

Survivre...
Il n’est pas facile de survivre en montagne. Les animaux doivent y consacrer toute leur énergie : se nourrir, se reposer, demeurer au chaud ou au frais, éviter les dangers naturels et produire des petits en bonne santé.

Chaque fois que nous perturbons leurs activités naturelles, nous leur retirons une partie de l’énergie qu’ils ont « en banque » pour survivre. Comme nos parcs sont fréquentés chaque année par des millions de visiteurs, ces « retraits » réduisent rapidement leur « solde » d’énergie à zéro.

Demeurer Sauvage...
Y a-t-il une différence entre l’ours sauvage et l’ours d’un zoo? Nous ne pouvons qu’imaginer ce qu’en penserait l’ours. Examinons plutôt la question de notre point de vue : si les animaux sauvages nous fascinent tant, n’est-ce pas précisément parce qu’ils sont sauvages?

Malheureusement, lorsque les animaux s’accoutument aux êtres humains, ils courent le risque de perdre cet élément qui fait d’eux des créatures spéciales : leur nature sauvage.

Que faire pour que la faune survivre et demeure sauvage?
Les employés de Parcs Canada tentent d’inciter certains ours à éviter les secteurs très fréquentés par l’être humain en recourant à des sonnailles, à des fusées éclairantes, à des balles de caoutchouc et même à des chiens spécialement entraînés. Cette technique s’appelle conditionnement du dégoût.

Il se peut que vous voyiez des équipes et des panneaux qui vous demandent de nous aider à prévenir les embouteillages en vous abstenant de vous arrêter sur la route pour admirer les animaux. Veuillez faire votre part; chaque petit effort compte!

Insectes

Il se peut que vous soyez assailli par des insectes piqueurs sur les sentiers et dans les campings de l'arrière-pays. Nous vous recommandons d'apporter un insectifuge et d'éviter de porter des produits parfumés. Les tiques d'Anderson sont courantes au printemps et au début de l'été. Après votre randonnée, vérifiez votre corps et vos vêtements pour vous assurer que vous n'avez pas rapporté de tiques. La morsure de ce petit insecte peut causer des maladies graves, y compris la maladie de Lyme.

Pour obtenir des renseignements au sujet de ces maladies graves et de ce que vous devez faire pour vous protéger des morsures de tiques lorsque vous profitez du plein air, veuillez consulter la page Web sur la maladie de Lyme de l’Agence de la santé publique du Canada.

Eau potable

Même si les eaux de surface du parc sont généralement propres, il peut parfois s'y trouver des bactéries ou parasites nuisibles. Buvez de l'eau traitée ou faites bouillir l'eau non traitée et filtrez-la.

N’oubliez pas : VOUS êtes responsable de votre propre sécurité.

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