Consultations publiques - Ce que nous avons entendu

Parc national Elk Island


Consultations en vue de l’élaboration du plan directeur du parc national Elk Island
De juin à décembre 2021

L’objectif de ce rapport est de présenter les points saillants de la première phase de consultation en vue de l’élaboration de l’ébauche du plan directeur du parc national Elk Island. La loi exige que Parcs Canada consulte les peuples autochtones et le public canadien lors de l’élaboration des plans directeurs des parcs nationaux. Les idées et les points de vue des communautés autochtones et du public contribueront à renforcer le plan et à accroître sa pertinence et l’appui dont il bénéficiera. Tous les commentaires reçus dans le cadre des consultations sont pris en compte lors de l’élaboration de l’ébauche du plan et du plan directeur définitif.

Les plans directeurs des parcs nationaux doivent être révisés tous les dix ans. Ils sont approuvés par le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique et déposés au Parlement.

Le plan directeur du parc national Elk Island doit être déposé en 2022. Une ébauche du plan devrait être publiée au printemps 2022 en vue de la tenue d’autres consultations.
L’objectif de cette phase de consultation était triple : 1) présenter le programme de planification, 2) cerner les possibilités pour les communautés autochtones et le public de participer à l’élaboration du plan directeur, 3) commencer à discuter des sujets d’intérêt communs qui peuvent contribuer à façonner l’ébauche du plan. Toutes les réunions ont été tenues virtuellement en raison des restrictions sanitaires liées à la pandémie de COVID-19.

Réunions (virtuelles) avec les représentants autochtones
Les 23 juin et 4 novembre 2021

Les participants autochtones à la séance du 23 juin 2021 représentaient la Première Nation d’Onion Lake, la Nation métisse de l’Alberta, la Nation crie de Beaver Lake, la Première Nation de Cold Lake, la Nation crie d’Ermineskin, la Nation crie de Samson et la Première Nation de Frog Lake. La séance du 4 novembre 2021 a réuni des participants de la Première Nation d’Alexander, de la Nation métisse de l’Alberta, de la Nation crie de Beaver Lake, de la Première Nation de Sunchild, de la Nation crie d’Ermineskin et de la Première Nation de Whitefish Lake.

La rétroaction des participants a été positive et a permis à Parcs Canada de recueillir des idées et des suggestions sur le rôle que peuvent jouer les communautés autochtones dans le cadre du processus actuel de consultation sur la planification de la gestion et la gestion des parcs. Trois thèmes sont ressortis : la collaboration, le sentiment d’appartenance au lieu et la présence.

La collaboration

Le savoir autochtone constitue une perspective importante qui a été perdue et négligée. La planification de la gestion offre une excellente occasion d’utiliser le savoir autochtone dans le cadre de la gestion des parcs. Il est très utile de communiquer et de collaborer à cet égard.

Il y a une grande volonté de participer à la gestion et à l’exploitation des parcs, de la façon suivante :

  • La représentation autochtone au sein du parc est importante. Les Autochtones jouent de nombreux rôles dans beaucoup d’aspects de la gestion des parcs, notamment la planification, l’exécution, le suivi et l’évaluation.
    • Ces rôles doivent être appuyés par des mécanismes permanents comme un forum, un comité ou un cercle consultatif.
  • La relation doit être fondée sur la confiance et des échanges réciproques significatifs qui démontrent le respect et la compréhension des différentes connaissances.
  • Des systèmes de gestion et des systèmes juridiques sont nécessaires, tout comme une communication continue et l’établissement de relations.
  • Certains éléments sont essentiels au maintien de relations fructueuses entre Parcs Canada et les communautés autochtones, notamment :
    • Accorder une place aux méthodes autochtones d’acquisition du savoir et les intégrer dans les activités et la gestion du parc, par exemple en utilisant les connaissances traditionnelles dans le cadre des travaux de conservation, en suivant les protocoles culturels et en intégrant les cérémonies;
    • L’importance de se rencontrer en personne et sur le terrain;
    • Faire participer activement les chefs spirituels et communautaires à la prise de décision;
    • Travailler avec les communautés de façon individuelle afin de refléter les perspectives et de satisfaire les besoins particuliers des communautés.
  • Les recommandations et les diverses options concernant les futures structures de gouvernance du parc comprennent notamment :
    • Un forum consultatif, semblable au Forum des Autochtones du parc national Jasper;
    • Des ententes de gestion coopérative;
    • Des groupes consultatifs, des comités ou des groupes de travail axés sur les projets.

Le sentiment d’appartenance au lieu

Le territoire aujourd’hui connu sous le nom de parc national d’Elk Island est une terre ancestrale autochtone et a longtemps été utilisée comme lieu de repos, de chasse et de rassemblement. Les peuples autochtones ont une relation spirituelle, juridique et historique avec le parc. Par conséquent, le rétablissement du lien des peuples autochtones à la terre, leur capacité d’accéder au parc et leur participation à la gestion du parc devraient être des priorités pour Parcs Canada. Les sujets d’intérêt comprennent :

  • Une exploitation responsable pour garantir un accès égal et continu aux ressources importantes (c’est-à-dire la récolte de la sauge, la chasse);
  • Des possibilités pour les jeunes autochtones (par exemple des possibilités d’apprentissage sur le terrain, des programmes d’emploi);
  • L’importance de disposer d’un espace culturel pour les cérémonies et l’enseignement des connaissances liées au territoire;
  • La participation à la gestion des ongulés (par exemple le transfert de bisons aux communautés autochtones);
  • La participation à la gestion des prairies (c’est-à-dire les brûlages dirigés);
  • La participation à la gestion des espèces envahissantes (comme le sanglier).

La présence

Il est important de mettre en évidence et de présenter au public les cultures autochtones passées et vivantes afin de le sensibiliser davantage. Les Autochtones utilisent depuis longtemps et de façon continue le territoire occupé par le parc. Les cultures autochtones, passées et actuelles, devraient être mieux représentées et rendues plus visibles dans le parc national d’Elk Island.

  • Les recommandations sur les façons de renforcer la présence et de sensibiliser davantage le public aux peuples, aux cultures et aux histoires autochtones dans le parc comprennent :
  • L’utilisation des langues et des toponymes autochtones dans la signalisation du parc, sans fautes d’orthographe;
  • Ajouter du contenu sur l’histoire de la relation entre Parcs Canada et les peuples autochtones, y compris la collaboration avec les différentes communautés et les groupes de travail;
  • La formation du personnel de Parcs Canada aux cultures et à l’histoire autochtones afin de le sensibiliser et de faire en sorte que les employés les prennent mieux en compte dans leur travail quotidien.

À l’issue des réunions, les participants ont manifesté un vif intérêt pour la poursuite des discussions et de la collaboration. Des réunions en personne et dans le parc doivent être organisées lorsque les conditions le permettront. D’ici là, les représentants ont demandé à Parcs Canada de communiquer avec chaque communauté individuellement afin de poursuivre les discussions.

Réunion (virtuelle) avec les intervenants de l’industrie touristique
Le 22 novembre 2021

Parmi les participants figuraient des représentants d’Explore Edmonton et de Travel Alberta.

La rétroaction des participants a permis à Parcs Canada de recueillir des idées et des suggestions sur le rôle que peuvent jouer les organisations touristiques dans le cadre du processus actuel de consultation sur la planification de la gestion et la gestion des parcs. Trois thèmes se sont dégagés des points de vue des participants à la consultation : un soutien appuyé au développement touristique, les possibilités de développement de produits et une volonté de collaboration et de partenariat.

Un soutien appuyé au développement touristique

  • Les organisations touristiques souhaitent fortement développer davantage le tourisme dans la région d’Edmonton et dans toute l’Alberta.
  • Les organisations touristiques regroupent des entreprises locales, des organisations communautaires, des groupes qui produisent des festivals et des événements, et des organismes touristiques gouvernementaux.
  • Le tourisme a le potentiel de diversifier l’économie de l’Alberta et d’étoffer l’offre en matière d’expérience du visiteur du parc national Elk Island.

Les possibilités de développement de produits

  • Les organisations de marketing touristique possèdent une expertise qui peut permettre l’établissement de relations mutuellement avantageuses entre les organisations touristiques et Parcs Canada.
  • Il est possible de tirer parti des ressources et des voies de communication vers les marchés, de partager l’information et d’améliorer la communication, ce qui permet aux activités de marketing touristique d’atteindre un public plus large et d’attirer davantage de visiteurs.
  • Il est nécessaire de concevoir des expériences qui peuvent être réservées tout au long de l’année dans le parc national d’Elk Island et sont offertes chaque année de manière constante et relativement certaine.
  • Les possibilités ou considérations suivantes ont été relevées en ce qui concerne le développement de produits :
    • Le tourisme autochtone
    • La culture et le patrimoine
    • L’agrotourisme et le tourisme culinaire
    • Le tourisme régénérateur et l’écotourisme
    • L’hébergement spécialisé
    • L’accessibilité accrue
    • Le transport
    • Le programme Initiation au camping

Une volonté de collaboration et de partenariat

  • La collaboration et le partenariat ont été reconnus comme une solution permettant de surmonter certaines contraintes organisationnelles. Parmi ces contraintes, on retrouve :
    • Les pressions financières
    • Le fait que les organisations travaillent en vase clos
    • L’absence d’objectif global ou de planification stratégique
  • Il y a une volonté d’organiser les ressources, l’expertise et les capacités touristiques au sein d’un cadre global qui serait conforme aux plans stratégiques des organisations et qui ferait progresser le tourisme régional de manière efficace et coordonnée.

À l’issue de la réunion, les organisations touristiques et de marketing touristique ont manifesté leur grand intérêt à entretenir une relation de collaboration avec Parcs Canada. Les représentants de deux organisations touristiques ont indiqué qu’ils souhaitaient examiner l’ébauche du plan directeur lorsqu’elle sera disponible.

Réunion (virtuelle) avec les intervenants régionaux
Le 24 novembre 2021

Des représentants qui collaborent avec la réserve de la biosphère des Collines-Beaver, notamment le personnel de la biosphère, Alberta Parks, Strathcona County, Friends of Elk Island et la section du nord de l’Alberta de la Société pour la nature et les parcs du Canada ont participé à la réunion.

Les commentaires des participants ont permis à Parcs Canada de recueillir des idées et des suggestions sur le rôle que peuvent jouer les partenaires locaux dans le cadre du processus actuel de consultation sur la planification de la gestion et la gestion des parcs. Quatre thèmes se sont dégagés des points de vue des participants à la consultation : la connectivité, la collaboration, l’équilibre et l’innovation et le leadership.

La connectivité

Le parc national d’Elk Island est l’un des nombreux endroits où l’on peut constater les interdépendances entre les habitats et les parcelles de végétation dans la région, qui facilitent le mouvement des plantes et des animaux et le déroulement des processus naturels. Il est nécessaire d’assurer la connectivité écologique et organisationnelle, afin que les organisations et les paysages de la région continuent de pouvoir s’adapter et demeurent résilients face aux défis nouveaux et actuels.

Pour soutenir la connectivité régionale, Parcs Canada devra :

  • Travailler avec les propriétaires fonciers et les organisations régionales pour relier le parc à un environnement de conservation plus vaste;
  • Envisager d’étendre la superficie du parc national Elk Island;
  • Faire en sorte que certaines collectivités renouent avec la nature, en particulier les habitants de la région d’Edmonton, en mettant en évidence le rôle du parc dans le paysage général;
  • Assurer la connectivité organisationnelle en collaborant de manière transorganisationnelle aux initiatives et activités régionales de conservation, de planification et de développement.

La collaboration

La collaboration entre Parcs Canada et les groupes régionaux peut aider à surmonter les contraintes organisationnelles (p. ex. les pressions financières, la capacité organisationnelle), à améliorer la gestion écologique actuelle et future (p. ex. la fragmentation régionale, le changement climatique, la gestion des bassins hydrographiques) et à faire progresser les intérêts communs (p. ex. la participation des Autochtones et la sensibilisation, l’engagement et la participation du public).

La collaboration et la coordination intergouvernementale sont nécessaires pour atteindre la connectivité au sein de la réserve de la biosphère des Collines-Beaver.

Les suggestions concernant les priorités et les cadres de collaboration comprennent :

  • Des groupes de travail propres à une fonction (par exemple les groupes des communications) constitués de représentants de diverses organisations;
  • Des organisations précises assurant la coordination régionale et le leadership, afin de poursuivre des intérêts communs;
  • Un processus décisionnel concerté ou du soutien organisationnel pour étudier la gouvernance autochtone dans les aires protégées;
  • Des mécanismes d’échange d’information et de données entre les organisations;
  • La transformation des groupes axés sur l’organisation en groupes axés sur la région (par exemple, Friends of Elk Island pourrait devenir Friends of Beaver Hills Biosphere).

L’équilibre

Parcs Canada devra trouver un équilibre entre les nombreux intérêts divergents.

Les niveaux très élevés de fréquentation des parcs sont préoccupants et soulèvent certaines questions comme la capacité de faire appliquer les lois, l’incidence écologique négative, l’appauvrissement de l’expérience du visiteur et la congestion routière.

  • Parcs Canada pourrait adopter ou élaborer des outils normalisés pour déterminer les limites des changements acceptables et la capacité d’accueil des sites du parc.
  • Les problèmes liés aux niveaux de fréquentation élevés pourraient être réglés en ayant recours à des processus de gestion adaptative afin de fournir un cadre pour la gestion du nombre de visiteurs.
  • Les outils de gestion des visiteurs comprennent l’utilisation des transports publics (par exemple Parkbus), la gestion adaptée aux saisons et l’orientation des visiteurs vers des zones moins fréquentées du parc.

L’innovation et le leadership

Le maintien ou l’amélioration de l’intégrité écologique de la région doit demeurer la grande priorité de Parcs Canada. On souhaite également que Parcs Canada joue un rôle prépondérant dans la gestion des aires protégées et la recherche au niveau régional.

Plus précisément, Parcs Canada serait appelé à jouer un rôle de premier plan lorsqu’il s’agit de relever les défis actuels et changeants en matière d’écologie et de conservation et de saisir les occasions qui se présentent à la région en :

  • Déterminant, surveillant et partageant des points de référence et des paramètres scientifiquement reconnus, des données, des technologies et des stratégies de gestion qui peuvent être utilisés à d’autres endroits;
  • Établissant et maintenant des zones de recherche de référence dans le parc afin de mieux comprendre les effets des facteurs de stress de l’écosystème à l’intérieur et à l’extérieur du parc;
  • Faire progresser l’adaptation au changement climatique et la planification de la résilience, le tourisme écologique, la restauration à la suite de perturbations naturelles (par exemple le feu) et le rétablissement de la dynamique prédateur-proie.

Les participants ont manifesté un grand intérêt à entretenir une relation de collaboration avec Parcs Canada et souhaitent examiner l’ébauche du plan lorsqu’elle sera disponible.


Ce que nous avons entendu : Consultation sur le plan directeur du parc national Elk Island, les espèces en péril, les espèces d’intérêt et les espèces envahissantes lors de l’événement « Day on the Land »
15 juin 2022

L’objectif de ce rapport est de présenter un résumé des discussions qui ont eu lieu lors de l’événement « Indigenous Day on the Land » (journée autochtone sur la terre) organisé au parc national Elk Island le 15 juin 2022. Cette journée sur la terre est le résultat des processus de consultation pour le plan directeur d’Elk Island et les initiatives sur les espèces en péril, les espèces d’intérêt et les espèces envahissantes. Elle a été organisée dans le but d’établir des relations entre les nations du Traité 6 et les nations métisses et le parc national Elk Island.

Les participants autochtones présents représentaient la Première Nation d’Alexander, la Première Nation de Cold Lake, la Nation crie d’Enoch, la Nation crie d’Ermineskin, la Première Nation de Frog Lake, la Première Nation de Heart Lake, la Tribu de Louis Bull, la Région 2 de la Nation métisse, la Première Nation d’Onion Lake, la Nation crie de Saddle Lake, la Nation crie de Samson et la Première Nation de Whitefish Lake.

Le personnel de Parcs Canada a recueilli un résumé des thèmes qui sont ressortis des discussions, ainsi que les étapes futures recommandées pour les initiatives liées aux plans directeurs et aux espèces en péril, aux espèces d’intérêt et aux espèces envahissantes. Les discussions précédentes ont mis en évidence l’importance d’assurer la protection du savoir autochtone. Par conséquent, les histoires, les enseignements et les emplacements des plantes médicinales et spirituelles communiqués dans le cadre de ce processus ont été omis du présent document.

Surveillance des changements dans le paysage

Les participants autochtones ont observé de nombreux changements, tant positifs que négatifs, dans les espèces et le paysage à l’intérieur et autour de la zone maintenant connue sous le nom de parc national Elk Island. Les observations de grands carnivores, comme les ours et les loups, sont récemment devenues plus fréquentes et il semble qu’ils reviennent dans la totalité de leur habitat historique. Les partenaires autochtones souhaitent que Parcs Canada continue de surveiller et de favoriser l’augmentation de l’habitat. Cependant, on s’inquiète du déclin potentiel des espèces d’ongulés qui continuent de constituer une importante source de nourriture pour les communautés autochtones.

Dans l’ensemble, on conseille au personnel de Parcs Canada de passer plus de temps sur le terrain à observer les changements qui se produisent afin de résoudre les problèmes environnementaux importants pour les partenaires autochtones.

Valorisation des pratiques de gestion traditionnelles

Les participants autochtones présents recommandent de ramener le feu dans le paysage. Traditionnellement, les feux culturels renouvellent et nettoient la terre, créent du fourrage pour les ongulés, stimulent la production de baies et réduisent les charges parasitaires.

L’enlèvement mécanique est une autre méthode de gestion privilégiée pour les espèces envahissantes. Les participants ont manifesté leur intérêt à venir dans le parc pour aider à cette tâche et ont encouragé Parcs Canada à envoyer un bulletin lorsque les plantes envahissantes sont en saison. Le contrôle biologique est également une méthode préconisée, mais les partenaires autochtones souhaitent que des recherches plus approfondies soient menées sur tous les aspects avant son utilisation. Les méthodes plus traditionnelles, comme le brûlage dirigé, sont préférées à l’utilisation d’herbicides.

Intuition et interconnexion de la nature

Les plantes et les animaux ont un côté spirituel, et chaque plante et chaque animal a une conscience et un rôle. La nature a une intuition : les animaux sauvages connaissent l’utilité des plantes et peuvent consommer des plantes considérées comme toxiques pour eux afin de s’en servir comme remède, ou se retirer d’une population pour éviter la propagation d’une maladie. De plus, la protection d’une espèce peut en aider une autre (p. ex. , la protection des bouleaux et des trembles peut aider à protéger des champignons importants sur le plan spirituel).

Les plantes, y compris les espèces envahissantes, peuvent avoir des usages dont nous n’avons pas encore conscience. L’esprit de la plante se répandra et voyagera là où il doit aller. Les partenaires autochtones ont indiqué que les activités de gestion ne devaient pas nuire aux autres animaux ou à certaines parties de l’écosystème. Traditionnellement, les aînés présents pensent qu’il est préférable de laisser la nature suivre son cours.

Prochaines étapes

Le parc national Elk Island s’engage à favoriser des relations respectueuses et mutuellement bénéfiques avec les peuples autochtones. Nous valorisons la collaboration avec nos partenaires autochtones et nous nous engageons à reconnaître et à honorer les contributions des peuples autochtones, leur histoire et leur culture, ainsi que les relations particulières qu’ils entretiennent avec le parc national Elk Island. En travaillant en étroite collaboration avec ses partenaires autochtones, le parc national Elk Island peut établir et renforcer ces relations qui, à leur tour, l’aideront à prendre de meilleures décisions. Le parc national Elk Island fera circuler l’ébauche du plan directeur et est impatient de reprendre contact avec les représentants pour discuter de la gestion du parc. Le parc national d’Elk Island et les partenaires autochtones expriment leur gratitude pour ce premier pas dans le paysage et espèrent maintenir une relation continue et organiser de futurs rassemblements si les conditions le permettent.

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