« Je suis une espèce d'homme de loi qui s'occupe de politique et de commerce. »?

Lieu historique national de Sir-George-Étienne-Cartier

George-Étienne Cartier, Québec, 23 décembre 1869
Affiche jaunie présentant une photo ovale de George-Étienne Cartier entourée de noms de banque et d'organisation George-Étienne Cartier, avocat du Grand Tronc
© Parcs Canada

Dans les années 1840, la clientèle de George-Étienne Cartier compte principalement des amis, des parents et des relations politiques. Mais rapidement, l'homme de loi côtoie les milieux prospères du développement urbain, du commerce, des transports et des affaires municipales. Dans un même élan, il investit lui-même dans l'immobilier, crée des liens avec le monde des affaires et siège aux conseils d'administration de grandes compagnies. En 1846, son mariage avec Hortense Fabre, fille d'Édouard-Raymond Fabre, libraire et ancien maire de Montréal, lui ouvre toutes grandes les portes du milieu bourgeois montréalais.

En 1848, George-Étienne Cartier entre en politique active sous la bannière des réformistes de Lafontaine. Il obtient le comté de Montréal-Est aux élections du Canada-Uni. Son credo : la responsabilité ministérielle. Peu à peu, son pouvoir grandit. Avocat du Grand Tronc et des Sulpiciens, Cartier fait maintenant partie de cette bourgeoisie active qui est, en fait, la nouvelle classe dirigeante. Au milieu des années 1850, il devient le personnage politique le plus influent du Bas-Canada et il le restera jusqu'à sa défaite électorale de 1872 dans Montréal-Est. Il sera ensuite élu par acclamation dans le comté de Provencher au Manitoba, occupant le siège laissé vacant par Louis Riel.

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