Héros de chez nous

Lieu historique national du Canal-de-Sault Ste. Marie

Nous nous souviendrons d’eux ...

La participation du Canada à la Première Guerre mondiale (1914-1918) et à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a touché toutes les communautés du pays, sans exception. L’Agence Parcs Canada invite les Canadiens et les Canadiennes à se joindre à elle afin de rendre hommage aux personnes de tous âges qui ont contribué à l’effort de guerre. Lors de ces conflits mondiaux, les civils et les soldats ont joué un rôle crucial dans la défense et l’édification non seulement de leurs communautés, mais aussi du pays tout entier. Découvrez les histoires remarquables de ces héros de chez nous. Rendez hommage et exprimez votre reconnaissance à ces personnages pour le service qu’ils ont rendu en visitant les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation de Parcs Canada.

David Kyle | Sydney Penhorwood | William Merrifield | J.W. LeBreton Ross

David Kyle David Kyle
© Parcs Canada

David Kyle

David Kyle est né en 1885 à Dalry Ayrshire, en Écosse, et s’est installé à Sault Ste. Marie en 1910 à l’âge de 25 ans. Il a travaillé à Algoma Steel de 1910 jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale, dans le cadre de laquelle il a servi comme capitaine. Après la guerre, il est retourné à Sault Ste. Marie pour occuper les postes de vice-président d’Algoma Steel et de président de la Great War Veterans Association. En 1917, il a reçu la Croix militaire qui peut être remise aux officiers commissionnés ne dépassant pas le grade effectif de capitaine en reconnaissance de services distingués et méritoires au combat. Il est décédé de la grippe à l’âge de 35 ans (1920). Pendant les funérailles de Kyle, les hommes et les machines ont observé dix minutes de silence par respect.


Sydney Penhorwood Sydney Penhorwood
© Parcs Canada

Sydney Penhorwood

Sydney Penhorwood est né aux Pays de Galles en 1872 avant d’immigrer au Canada avec son père, où il est devenu ingénieur du tracé au canal de Sault Ste. Marie. À 18 ans seulement, Penhorwood s’est enrôlé dans les forces armées et a joint la Sault Mountain Battery. Même après l’obtention de son diplôme et le début de sa carrière d’ingénieur, Penhorwood est demeuré activement engagé dans la milice de Sault Ste. Marie. Penhorwood a réorganisé le 51e régiment en 1911 et a été nommé lieutenant-colonel de ce régiment en 1913. Au début de la guerre, le Lt. Col. Penhorwood est demeuré à Sault Ste. Marie pour commander le 51e Regiment « Soo Rifles », qui s’était vu confier la tâche de protéger le canal de Sault Ste. Marie. Penhorwood a finalement été envoyé à l’étranger en 1915, mais il n’a pas combattu sur les lignes de front. Penhorwood a plutôt été chargé d’une tâche différente : il a été nommé directeur adjoint de l’exploitation forestière pour le Canadian Forestry Battalion en Grande-Bretagne. Pendant son mandat à titre de directeur adjoint, Penhorwood a noué des liens étroits avec le roi Georges V, qui était très impressionné par l’efficacité avec laquelle Penhorwood s’acquittait de son travail. Penhorwood a ensuite supervisé le Canadian Forestry Corps jusqu’à la fin de la guerre. Après la guerre, Penhorwood a été transféré à la réserve. En reconnaissance de ses services en temps de guerre, Sydney Penhorwood a reçu l’Ordre de l’Empire britannique en 1917 et l’Ordre royal de Victoria en 1919.


William Merrifield William Merrifield
© Parcs Canada

William Merrifield

William Merrifield est né à Brentwood, Essex, en Angleterre le 9 octobre 1890. Il est venu au Canada à l’âge de 12 ans avec son père. Ils ont quitté l’Angleterre pour aller à Sudbury, puis à Ottawa avant de finalement s’installer pour de bon à Sault Ste. Marie. En 1914, Merrifield s’est enrôlé dans l’armée canadienne pour aller combattre pendant la Grande Guerre. Il a combattu de 1914 à 1919 et a reçu le plus grand honneur décerné dans le Commonwealth britannique, la Croix de Victoria. La London Gazette a écrit en 1919 que Merrifield avait reçu la Croix de Victoria pour « Pour sa bravoure exceptionnelle et son sens profond du devoir durant l’attaque survenue près d’Abancourt le 1er octobre 1918. » Après la guerre, Merrifield est retourné à Sault Ste. Marie, où il a rencontré et épousé sa conjointe. Il a vécu avec elle et leurs quatre enfants jusqu’à son décès en 1943. À son retour à Sault Ste. Marie en 1919, il a travaillé comme ingénieur pour la Algoma Central Railway. La salle des machines de la Algoma Central Railway est un lieu historique national du Canada qui comporte une plaque à Sault Ste-Marie.


J.W. LeBreton Ross J.W. LeBreton Ross
© Parcs Canada

J.W. LeBreton Ross

John Walter LeBreton Ross est né à Ottawa en 1866. Il a commencé à travailler en 1883 à l’âge de 17 ans pour le ministère des Chemins de fer et Canaux et a ensuite poursuivi sa carrière avec les canaux, ce qui lui a permis de se voir confier le poste d’ingénieur-surintendant du canal de Sault Ste. Marie en 1907. De toute l’histoire du canal de Sault Ste. Marie, personne n’a occupé cette fonction pendant plus longtemps que LeBreton Ross, qui est resté en poste de 1907 à 1936. Pendant cette période, il a occupé le poste de président de la Horticultural Society et de la Historical Society et sa maison est devenue un centre d’activités sociales bien connu. Au moment où LeBreton Ross a commencé à travailler comme ingénieur-surintendant, le canal de bateaux de Sault Ste. Marie était le canal le plus achalandé au monde. Pendant la Première Guerre mondiale, le canal était gardé par les soldats du 51e « Soo Rifles ». Après la déclaration de guerre, LeBreton Ross s’est rendu compte qu’il était nécessaire d’être vigilant et d’utiliser les bonnes méthodes pour avoir une incidence sur son installation. En décembre 1914, 140 officiers étaient postés au canal. Pendant sa carrière, il a su démontrer sa passion pour le canal et ses environs. Après sa retraite en 1936, LeBreton Ross est retourné à Ottawa, où il est demeuré jusqu’à sa mort en 1946. 


* Le coquelicot est une marque de commerce enregistrée de La Direction nationale de La Légion royale canadienne, employée sous licence.

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