Le testament de William Lyon Mackenzie King

Lieu historique national de la Maison-Laurier

King sur les marches de la maison Laurier en 1935.
King sur les marches de la maison Laurier en 1935.
© Les Archives nationales du Canada /C124517

King a déclaré à plusieurs reprises que même si la maison Laurier lui avait été léguée personnellement, il se sentait obligé aux termes du testament de lady Laurier d'en laisser la propriété à son successeur en tant que chef du Parti libéral. Le successeur de King, au moment de sa retraite en 1948, était Louis Saint-Laurent, qui a occupé le poste de premier ministre jusqu'en 1957. Mais à la mort de King en 1950, Saint-Laurent n'a pas hérité de la maison Laurier. On ne sait pas à quel moment King a changé d'avis, mais dans son testament, le légataire nommé par lui était plutôt le « gouvernement et le peuple du Canada ». Mais à la différence de Laurier et de King, Saint-Laurent n'avait pas à se préoccuper de trouver un logement, car le problème de loger les chefs politiques du Canada avait été résolu lorsqu'on avait décidé de faire du 24, promenade Sussex la résidence du premier ministre, et de « Stornoway » celle du chef de l'opposition.

Le décès de King en 1950
Le décès de King en 1950
© Le Toronto Daily Star / Les Callan 1950

Le legs de la maison Laurier au peuple du Canada représentait un don extraordinaire que King avait fait, persuadé qu'au fil des années, les citoyens de ce pays porteront un intérêt croissant au maintien d'une maison longtemps occupée par deux premiers ministres du Canada, et rappelant un milieu qui faisait partie de leur vie quotidienne.

Le legs comprenait également la plus grande partie du contenu de la maison : les documents et les livres de King, ses meubles, les cadeaux qu'il avait reçus au cours de sa carrière politique et les « dons historiques » appartenant à sir Wilfrid Laurier que lady Laurier avait légués à King.

Précédent

Date de modification :