En coulisse : Shazeia Amer

Aire marine nationale de conservation du Lac-Supérieur

Parcs Canada emploie environ 4 000 personnes dans l’ensemble du Canada. Selon la période de l’année, entre 50 et 100 de ces emplois sont situés dans le Nord de l’Ontario et comprennent des postes tels que le personnel de gestion des incendies, les ouvriers, les interprètes et les gardes. En plus de ces postes de première ligne, Parcs Canada emploie également du personnel pour gérer, conseiller et effectuer des fonctions plus administratives comme les ressources humaines, les finances, la recherche et la planification. Au cours de l’année à venir, nous espérons analyser certains des postes qui sont plus uniques ou moins évidents que l’on retrouve à l’Agence Parcs Canada.

 

au fil de L’EAU : Que faites‑vous à Parcs Canada et comment votre travail contribue‑t‑il au mandat de protection et de présentation de l’Agence?

 

Shazeia Amer : Je suis la gestionnaire des finances et de l’administration de l’unité de gestion du Nord de l’Ontario. Quotidiennement, je soutiens et conseille les gestionnaires et leurs équipes pour les tâches liées aux budgets qui leur sont attribués, c.‑à‑d. la planification des dépenses d’argent, la préparation des contrats et la réalisation d’achats réels. Mon rôle contribue au mandat de l’Agence en fournissant du soutien et des conseils en coulisse afin de rendre le travail de première ligne possible sur les lieux historiques nationaux, les parcs et les aires marines de conservation dans le Nord de l’Ontario. Que ce soit pour de la dotation, de la recherche, des événements ou la gestion des incendies, Parcs Canada a besoin de dépenser de l’argent pour effectuer la protection et la présentation.

 

afdL’E : Comment avez‑vous entendu parler de ce travail à Parcs Canada, et pourquoi avez‑vous postulé?

 

SA : C’est drôle, en fait. Je travaillais à la Section de la gestion des feux de forêt du gouvernement du Yukon, à Whitehorse, et la majorité de mes collègues de l’équipe de direction avaient travaillé auparavant pour Parcs Canada. Il n’était donc pas inhabituel d’entendre d’anciens employés de Parcs Canada dire : « à l’époque où je travaillais pour Parcs Canada […] ». Comme ma fille commençait sa 8e année, j’ai commencé à réfléchir à son avenir et à ses études supérieures et j’ai cherché des emplois ailleurs. Un mois plus tard, ce poste a été affiché.

 

afdL’E : Donc, le Yukon est‑il votre lieu d’origine?

 

SA : Non, je suis née au Pakistan, mais alors que j’étais encore un bébé, mes parents ont déménagé en Tanzanie, puis au Ghana. J’ai passé mes premières années en Afrique (jusqu’à l’école secondaire), puis je suis retournée au Pakistan. Après mon mariage, j’ai déménagé à Dubaï. Mon mari et moi avons beaucoup voyagé partout au Moyen‑Orient, en Europe et en Australie. L’incertitude au Moyen‑Orient nous a fait examiner nos options et nous avons demandé à immigrer au Canada ou en Australie. Puisque nous n’avions jamais visité l’Amérique du Nord, nous avons passé trois semaines, en 2012, dans la région de Toronto. Notre famille et nos amis proches nous ont encouragés à venir au Canada.

 

afdL’E : Avez‑vous un endroit favori d’importance nationale que vous avez visité?

 

SA : Oui, les édifices du Parlement à Ottawa. Il y a beaucoup d’histoire et d’architecture à cet endroit, ce que je trouve fascinant. Il y a tellement de choses à voir et à faire également.

 

afdL’E : Quels conseils donneriez‑vous à une personne qui vient de commencer à travailler pour Parcs Canada?

 

SA : C’est un bon endroit où travailler, et comme tous les lieux de travail, vous aurez de bons jours et de mauvais jours, ainsi que des défis à relever. Initialement, je me suis sentie un peu débordée par la charge de travail, mais j’ai demandé de l’aide et mes collègues ont été très utiles. Donc, mon conseil serait de persévérer et de ne jamais hésiter à demander de l’aide.

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