Des écosystèmes au bord du gouffre

Restauration d’écosystèmes et rétablissement d’espèces dans la réserve de parc national des Îles-GulfNote de bas de page *

L’enjeu

Photo de groupe de travailleurs bénévoles sur une plage.
Des bénévoles posent pelle à la main après une journée à arracher des plantes envahissantes dans la réserve de parc national des Îles-Gulf. Photo : © Pippi Lawn

L’île Sidney dans la réserve de parc national des Îles-Gulf abrite l’écosystème des sables côtiers, un milieu rare à la frontière de l’eau et de la terre. Caractérisé par la mouvance continue du sable en raison du vent et des vagues, il offre des habitats ouverts et changeants. Depuis quelques années, on y retrouve toutefois des plantes envahissantes comme le genêt à balais et l’ammophile des sables, qui stabilisent le sable avec leurs racines. Ce changement menace l’écosystème et de nombreuses espèces rares, comme l’Engoulevent d’Amérique, la gesse littorale et l’onagre à fruits tordus, qui dépendent des étendues de sable ouvertes pour leur survie. Parcs Canada prend des mesures concrètes pour empêcher cet écosystème et les espèces qu’il abrite d’atteindre un point de non-retour.

L’approche

  • Arracher les plantes envahissantes comme le genêt à balais et l’ammophile des sables de l’écosystème des sables côtiers de la flèche de sable de l’île Sidney.
  • Fortifier les populations de plantes rares en plantant des graines germées en pépinière dans les habitats préalablement conditionnés.
  • Clôturer le site et installer de l’affichage pour améliorer la protection tout en sensibilisant les visiteurs aux enjeux de restauration.
  • Encourager les bénévoles et les partenaires à participer au projet; collaborer avec d’autres organismes locaux oeuvrant à la restauration de l’écosystème des sables côtiers.

Les réalisations

  • Élimination de plus de 99 % des genêts à balais et de 55 % de l’ammophile des sables; restauration d’habitats de qualité et augmentation de la superficie ouverte au profit des espèces en péril.
  • Restauration de l’habitat de l’onagre à fruits tordus et croissance de 30 000 nouveaux spécimens de cette espèce en péril, soit une augmentation de 950 % de sa population; plantation de graines de gléhnie des plages et d’abronie à feuilles larges.
  • Installation de panneaux d’interprétation indiquant aux visiteurs comment protéger cet écosystème important.
  • Recrutement de 241 nouveaux bénévoles qui ont donné plus de 1 500 heures.

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