Un coup de pouce à la forêt

Restauration des forêts dans les anciens champs du parc national de la Péninsule-Bruce

L’enjeu

Un homme prenant une pelletée de copeaux de bois de l’arrière d’un chariot.
Un employé du parc étend du paillis au pied de semis nouvellement plantés dans cet ancien champ de foin pour retenir l’humidité du sol et prévenir l’apparition de mauvaises herbes.

Les premiers colons à s’établir dans le sud de l’Ontario, où se situe aujourd’hui le parc national de la Péninsule-Bruce, ont rasé les forêts pour faire place à des exploitations agricoles. Depuis la création du parc en 1987, des parcelles de terrain adjacentes ont été rachetées aux enchères en vue de restaurer les écosystèmes naturels et de protéger cette région. Un pré de fauche de 21,2 hectares compte au nombre des acquisitions. On y a abattu les arbres pour cultiver du foin et du trèfle non indigènes destinés à l’alimentation du bétail. Sans intervention humaine, la forêt reprendrait ses droits sur ce champ, mais il faudrait compter des siècles. Et pendant tout ce temps, les herbes envahissantes continueraient de nuire aux écosystèmes des forêts avoisinantes. En accélérant la restauration de la forêt, le parc national de la Péninsule-Bruce espère revaloriser ces terres et encourager les visiteurs à prendre part au projet de conservation.

L’approche

  • Planifier et amorcer la restauration de la forêt pour accélérer la succession végétale dans la parcelle de 21,2 hectares.
  • Endiguer la propagation d’herbes envahissantes non indigènes dans les forêts avoisinantes.
  • Planter dans le champ diverses essences indigènes à partir de semences d’arbres et d’arbrisseaux de la région.
  • Inviter la jeunesse locale à participer à la plantation et à la surveillance du site.
  • Faire régulièrement le point sur l’état d’avancement du projet dans les médias locaux et les réseaux sociaux.

Les réalisations

  • Retrait d’espèces envahissantes non indigènes sur 2,9 hectares en périphérie du champ.
  • Plantation de 3 500 arbres et arbrisseaux indigènes, notamment le thuya occidental, l’amélanchier arborescent et le sumac vinaigrier.
  • Surveillance et entretien des jeunes arbres et arbrisseaux pour garantir leur bon développement; consignation des résultats pour en tirer des leçons et s’y adapter tout au long du projet.
  • Mobilisation de scouts, d’élèves d’une école secondaire et de citoyens pour la plantation des arbres et arbrisseaux.

Date de modification :