Lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-St. John
Lunenburg, Nouvelle-Écosse
Vue générale
(© Parks Canada Agency/ Agence Parcs Canada, 1998.)
Adresse :
2, rue Cumberland, Lunenburg, Nouvelle-Écosse
Loi habilitante :
Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation :
1994-11-24
Dates :
-
1754 à 1763
(Construction)
-
1840 à 1840
(Significative)
-
1870 à 1872
(Significative)
-
1875 à 1877
(Significative)
-
1889 à 1892
(Significative)
-
2002 à 2004
(Significative)
-
1754 à 1892
(Significative)
Événement, Personne, Organisation :
-
Protestants étrangers
(Personne)
-
Robert McCausland Ltd.
(Organisation)
-
Stirling and Dewar
(Architecte)
-
William Lawson
(Constructeur)
Autre nom(s):
-
Église anglicane St. John
(Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche :
1994-052
Plaques
Plaque existante: 2, rue Cumberland, Lunenburg, Nouvelle-Écosse
Dominant le champ de parade, cette église symbolisait l'autorité britannique et la suprématie anglicane aux yeux des premiers colons, en majorité des protestants d'origine allemande. Bien qu'elle ait été modifiée et agrandie à plusieurs reprises depuis la fin de sa construction en 1754, son architecture rappelle également l'influence britannique par son inspiration d'abord classique, puis néo-gothique. Aujourd'hui, cet édifice élégant demeure un exemple remarquable du style néo-gothique à la manière Carpenter, avec la réalisation en bois de motifs traditionnellement exécutés en pierre.
Description du lieu patrimonial
Le lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-St. John est une imposante église en bois peint en blanc, de style gothique « Carpenter », située au cœur de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse. Cette église, considérée comme un symbole important de la ville, a constamment évolué au cours d'une période d'environ 250 ans. Elle a été très récemment remise en état, suite à un incendie désastreux en 2001. La reconnaissance officielle fait référence au bâtiment sur son lotissement légal.
Valeur patrimoniale
L'église anglicane St. John a été désignée lieu historique national du Canada en 1994 à cause : de sa contribution à l'établissement de l'autorité britannique et de l'Église anglicane au XVIIIe siècle en Nouvelle-Écosse, grâce à son rôle constant au sein de l'Église anglicane et à la nature évolutive de son bâtiment; du fait qu'elle est un exemple remarquable du style gothique « Carpenter », ce qui en fait un exemple marquant du style néo-gothique en architecture des églises canadiennes du fait que cet édifice constitue une pierre angulaire, symboliquement et physiquement, du plan de ville de Lunenburg.
La valeur patrimoniale de ce lieu a trait à ses liens avec l'histoire de la Nouvelle-Écosse, la ville de Lunenburg et son architecture. Sa disposition, son emplacement et les éléments de sa conception, ainsi que les articles ayant survécu à l'incendie de 2001, reflètent ces valeurs. L'église anglicane St. John a été construite initialement de 1754 à 1763, puis agrandie en 1840, au cours des années 1870 et à nouveau en 1889. Suite à un incendie désastreux en 2001, l'ouvrage a été reconstruit sur les ruines de l'édifice.
Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, juin 1994; Évaluation de la valeur résiduelle, juin 2001.
Éléments caractéristiques
Les principaux éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : son emplacement dans un des quatre îlots urbains réservés à l'usage du public; son aménagement paysager ouvert présentant des pelouses, des allées, des bancs et un monument commémoratif du premier service religieux extérieur tenu sur le site; le fait qu'elle constitue un repère visuel dans son entourage immédiat, les édifices voisins étant de dimensions modestes; les éléments de conception de style gothique « Carpenter », comme un plan basilical avec des nefs latérales et un arc triomphal, surmonté d'un toit à deux versants très pentus, une façade principale avec une fenêtre en rosace et des tours jumelles, des détails néo-gothiques, notamment des pinacles, tourelles, faux contreforts, arcs tiers-point, larmiers et bardages de bois; les fondations et les vestiges au sol de diverses étapes de construction; les éléments de structure ayant survécu à l'incendie de 2001, y compris des parties de murs et des éléments de soutien; les restes de la façade et de la tour centrale d'avant 2001, des éléments décoratifs en bois ciselé et sculpté, et des colonnes intérieures; les vestiges de traitements décoratifs d'avant 2001, y compris des fresques murales et de plafond, des impressions au pochoir murales, du marbrage de colonnes, et des vitraux; des éléments décoratifs extérieurs et du bardage ayant survécu à l'incendie de 2001; des aménagements religieux ayant survécu à l'incendie de 2001, et notamment un autel, une chaire, des bancs d'église au rez-de-chaussée et au balcon, des articles de laiton; des éléments commémoratifs ayant survécu, comme des plaques de vitraux, de pierre, de laiton et de bois.