Lieu historique national du Canada du Phare-de-l'Île-Triple

Triple Island, Colombie-Britannique
Vue générale du phare de l'île Triple, qui montre les lignes sobres et les fins ornements, y compris les consoles décoratives qui soutiennent la plate-forme surmontée d’une lanterne en fer. (© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.)
Vue de l'extérieur
(© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.)
Adresse : Triple Island, Colombie-Britannique

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1974-05-18
Dates :
  • 1919 à 1920 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Col. W. A. Anderson, Ministère de la Marine et des Pêcheries  (Architecte)
  • J.H. Hildritch  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Phare de l'île-Triple  (Nom de la désignation)
  • Station de phare de l'île Triple  (Autre nom)
  •   (Autre nom)
  • Tour de phare de l'île Triple  (Autre nom)
Numéro du rapport de recherche : 1974-N
Numero RBIF : 67684 00

Plaques


Plaque existante:  Colombie-Britannique

Les forts vents de l'Ouest et les grandes marées de printemps et d'automne ont fait de la construction du phare une des tâches les plus difficiles de l'histoire maritime canadienne. L'entrepreneur J.H. Hildritch, de Prince- Rupert, a terminé les travaux le 23 décembre 1920 sans déplorer une seule perte de vie. La construction principale logeait la sirène et les quartiers du gardien. Une tour de 23 mètres, en béton armé, supportait une lampe dioptrique à vapeur de pétrole de 3e catégorie. Le phare a été allumé pour la première fois le ler janvier 1921.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Phare-de-l’île-Triple se dresse en sentinelle sur un îlot rocheux à découvert, au large des côtes de la Colombie-Britannique. La tour de béton octogonale s’élève depuis l’angle nord-est d’un édifice carré sans ornement qui sert d’avertisseur de brume et de résidence pour le gardien de phare. De conception classique simplifiée et bien proportionnée, le phare occupe une grande partie de l’île Triple. Sa situation stratégique le rend très visible à la circulation maritime. La reconnaissance officielle concerne l’édifice sur son îlot rocheux.

Valeur patrimoniale

Le phare de l'île Triple a été désigné lieu historique national du Canada en 1974 car : les forts vents de l'Ouest et les grandes marées du printemps et de l'automne ont fait de la construction du phare une des tâches les plus difficiles de l'histoire maritime canadienne.

La valeur patrimoniale de ce lieu tient à la présence du phare qui est le témoin de sa construction sur un lieu aussi exposé aux intempéries. L’entrepreneur J.H. Hildritch, de Prince Rupert, a terminé les travaux en dix-sept mois sans perte humaine. Le phare de l'île Triple est aussi témoin de l’amélioration de l’aide à la navigation sur la côte ouest du Canada. Il a été construit en 1919-1920 pour faciliter le trafic maritime en utilisant le passage de l’intérieur vers l’Alaska et pour aider les navires en partance pour Prince Rupert. Le phare, avec son feu dioptrique de 3e niveau au plan focal de 29,5 mètres, a été conçu spécialement pour le site et construit selon les plans du colonel W. A. Anderson du ministère de la Marine et des Pêcheries.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, novembre 1974.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent au caractère patrimonial de ce lieu : sa situation bien en vue sur un lieu rocheux et accidenté au bord d’une voie maritime très fréquentée; le cadre côtier maritime sur un petit îlot rocheux à découvert, balayé par les tempêtes; la construction robuste en béton armé; la forme de l’ensemble et la volumétrie solide et sobre de la structure, qui comprend une tour octogonale élevée, d’une hauteur de 23 mètres avec une lanterne, et le logement cubique à deux étages du gardien de phare; la conception classique simplifiée; les lignes sobres et les fins ornements, y compris les consoles décoratives qui soutiennent la plate-forme surmontée d’une lanterne en fer; les portes et les fenêtres disposées régulièrement; le cordon horizontal avec les consoles décoratives; le fini en peinture lisse des murs extérieurs blancs et de la lanterne rouge, selon l’arrangement caractéristique de couleurs.