Lieu historique national du Canada Cartier-Brébeuf

Québec, Québec
Vue générale de Cartier-Brébeuf, qui montre l’aménagement paysager du parc de 6,8 hectares dans un style informel. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue générale de Cartier-Brébeuf, qui montre le bassin d’eau, appelé aussi étang artificiel. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue générale du Cartier-Brébeuf, qui montre un monument et une vue de la rivière Saint-Charles. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Adresse : 175, rue de l'Espinay, Québec, Québec

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1958-11-03
Dates :
  • 1535 à 1536 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Jacques Cartier  (Personne)
  • Jean de Brébeuf  (Personne)
  • Société Saint-Jean-Baptiste  (Organisation)
  • Cercle catholique de Québec  (Organisation)
  • Ordre des jésuites de l’Église catholique romaine  (Organisation)
Autre nom(s):
  • Cartier-Brébeuf  (Nom de la désignation)
Numero RBIF : 05828 00

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada Cartier-Brébeuf est un parc de 6,8 hectares situé sur la rive nord de la rivière Saint-Charles dans le quartier Limoilou dans la Ville de Québec. Situé à l’origine près du village iroquoien de Stadaconé, le lieu commémore le camp d’hiver de Jacques Cartier et de ses compagnons en 1535-1536 ainsi que la première résidence des missionnaires jésuites à Québec, construite en 1625-1626. De nos jours, l’endroit est caractérisé par ses étendues d’herbe, ses plantes choisies, ses arbres matures ainsi que ses sentiers pour piétons et cyclistes. On y trouve également une exposition sur les trois voyages de l’explorateur Jacques Cartier, un kiosque d’interprétation sur les jésuites, une longue maison entourée d’une palissade de pieux et plusieurs monuments commémoratifs, dont un qui représente Jacques Cartier et le grand chef Donnacona de Stadaconé. La désignation s’applique au parc en forme de fer à cheval qui entoure le bassin d’eau.

Valeur patrimoniale

Cartier-Brébeuf a été désigné lieu historique national du Canada afin de commémorer : l’hivernage de Jacques Cartier et de ses compagnons en 1535-1536, à proximité du village iroquoien de Stadaconé; l’établissement, en 1625-1626, de la première résidence des missionnaires Jésuites à Québec.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada Cartier-Brébeuf réside dans le sentiment d’appartenance qu’évoquent son emplacement et ses monuments historiques. Le parc patrimonial est créé en 1889 lorsque la Société Saint-Jean-Baptiste inaugure un monument érigé par le Cercle catholique de Québec afin de commémorer l’emplacement du camp d’hiver de Jacques Cartier ainsi que Notre-Dame-des-Anges, la première résidence jésuite à Québec. Puisque le missionnaire Jean de Brébeuf a visité cette résidence, le parc est nommé Cartier Brébeuf. Il est transféré au gouvernement fédéral en 1957-1958 et devient un lieu historique national du Canada. En 1971, un bassin d’eau est créé dans le parc à des fins d’interprétation pour rappeler l’emplacement de l’ancienne confluence de la rivière Saint-Charles et de la Lairet, une rivière qui coule désormais dans un canal souterrain.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, 1957; Énoncé d’intégrité commémorative.

Éléments caractéristiques

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial du lieu : l’emplacement du parc sur les rives de la rivière Saint-Charles au nord du centre-ville de Québec; le cadre du parc dans le quartier Limoilou, nommé ainsi d’après le lieu de naissance de Jacques Cartier en France; l’aménagement paysager du parc de 6,8 hectares dans un style informel, notamment l’herbe, les plantes choisies, les arbres matures, les pistes cyclables, les sentiers, les aires de pique-nique et les points d’observation; le bassin d’eau, appelé aussi étang artificiel, qui évoque la confluence des rivières Lairet et Saint Charles; les monuments individuels, leur emplacement, leurs matériaux ainsi que leurs textes, qui décrivent le contexte historique de la ville, de la province et du pays; le caractère visuel et paysager du parc, notamment les vues non obstruées au sein du parc et ceux depuis le parc vers la rivière Saint-Charles; l’intégrité et les matériaux de tous les vestiges archéologiques non-identifiés, éléments et artéfacts dans leur emplacement d’origine et dans les limites du lieu, reliés au camp d’hiver de Jacques Cartier et de ses compagnons en 1535-1536, et à la première résidence des missionnaires jésuites.

L’objectif de commémoration

*À noter : Cette désignation fera l’objet d’une revue. Une revue a lieu pour l’une des raisons suivantes : formulation ou termes désuets, absence d’un aspect important de l’histoire, erreurs factuelles, croyances et comportements controversés ou acquisition de nouvelles connaissances.