Lieu historique national du Canada de la Banque-du-Haut-Canada

Toronto, Ontario
Facade de la Banque-du-Haut-Canada démontrant son portique néo-classique comprenant : un socle surélevé; des colonnes doubles; un entablement bien défini et un balcon à l'étage. © Parks Canada \ Parcs Canada, n.d.
Façade
© Parks Canada \ Parcs Canada, n.d.
Vue de coin de la Banque-du-Haut-Canada avec son extérieur en pierre avec de la maçonnerie rustiquée pour les fondations et du moellon taillé sur les étages supérieurs, 1970. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1970s.Facade de la Banque-du-Haut-Canada démontrant son portique néo-classique comprenant : un socle surélevé; des colonnes doubles; un entablement bien défini et un balcon à l'étage. © Parks Canada \ Parcs Canada, n.d.Vue panoramique de la Banque-du-Haut-Canada (gauche) montrant  l'organisation de la structure d'origine, comportant sept baies en façade et quatre baies sur les côtés, créant un volume imposant mais compact compatible avec ses alentours, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2003.
Adresse : 252, rue Adelaide est, Toronto, Ontario

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1977-06-06
Dates :
  • 1827 à 1834 (Construction)

Autre nom(s):
  • Banque du Haut-Canada  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1977-18, 1979-27, 1979-29

Plaques


Fondée en 1821, la Banque du Haut-Canada compta jusqu'à sa fermeture en 1866 parmi les banques les plus prospères de l'Amérique du Nord britannique. Elle contribua de façon notable au développement du Haut-Canada (émission de monnaie, protection de l'épargne, prêts) et contribua à faire de Toronto le centre commercial de la colonie. Cet édifice, ouvert au public en 1827, est le deuxième qu'occupa la Banque. Le style du bâtiment témoigne du luxe traditionnel des établissements financiers d'alors. Le portique, ajouté à l'édifice vers 1844, fut conçu par John G. Howard, architecte renommé de l'époque.

Description du lieu patrimonial

L'édifice de la Banque du Haut-Canada date du début du 19e siècle. De style néo-classique, cet immeuble de pierre, de deux étages et demi est situé sur la rue Adelaide dans le centre ville de Toronto. La reconnaissance officielle vise l'édifice sur son terrain au moment de la reconnaissance.

Valeur patrimoniale

L'édifice de la Banque du Haut-Canada a été désigné lieu historique national en 1977. Les motifs de sa désignation sont le rôle que la Banque du Haut-Canada a joué dans le développement du Haut-Canada et dans l'évolution de Toronto pour devenir le centre commercial de la colonie, ainsi que la conception de l'édifice, qui projette l'image d'opulence conservatrice tant prisée par les institutions financières de l'époque.

La valeur patrimoniale de cet endroit correspond au rôle qu'il a joué dans l'émergence des banques au Canada, comme en témoignent son classicisme de bon goût et ses matériaux résistants.

Ajouté en 1844, le portique conçu par l'architecte John G. Howard confère à l'édifice une sobriété classique.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, novembre 1979; Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Texte de la plaque, 1984.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés associés à la valeur patrimoniale du lieu comprennent : Son volume rectangulaire et son toit à la Mansart; L'organisation de la structure d'origine, comportant sept baies en façade et quatre baies sur les côtés, créant un volume imposant mais compact; Son extérieur en pierre avec de la maçonnerie rustiquée pour les fondations et du moellon taillé sur les étages supérieurs; Son entrée à trois baies en saillie; Son portique néo-classique comprenant : un socle surélevé; des colonnes doubles; un entablement bien défini et un balcon à l'étage; Les détails classiques de la porte d'entrée comprenant : le cadre de pierre voûtée; les pilastres cannelés de chaque côté; l'imposte semi-arrondie; les panneaux latéraux rectangulaires; le montant carré; et la garniture moulurée toute simple de l'ébrasement.