Lieu historique national du Canada de la Maison-McQuesten / Whitehern

Hamilton, Ontario
Vue de la plaque de la CLMHC © Parks Canada / Parcs Canada, 1989
plaque de la CLMHC
© Parks Canada / Parcs Canada, 1989
Vue de l'extérieur de la maison McQuesten / Whitehern, qui montre la façade aux cinq ouvertures symétriques avec de grandes fenêtres à guillotine à carrés multiples régulièrement espacées, une porte d’entrée centrale. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989Vue de la plaque de la CLMHC © Parks Canada / Parcs Canada, 1989
Adresse : 41, Rue Jackson Ouest, Hamilton, Ontario

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1962-05-15
Dates :
  • 1848 à 1848 (Construction)
  • 1852 à 1968 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Richard O. Duggan  (Personne)
  • Calvin McQuesten  (Personne)
  • Thomas B. McQuesten  (Personne)
  • Dunnington-Grubb  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Maison McQuesten / Whitehern  (Nom de la désignation)
  • Whitehern  (Autre nom)
Numéro du rapport de recherche : 1962-007

Plaques


Entourée d'un exceptionnel jardin muré, Whitehern offre un exemple remarquablement intact d'habitation du milieu du XIXe siècle. L'empreinte du style palladien, auquel s'allient des motifs néo-classiques, est particulièrement manifeste dans la façade symétrique, dont le frontispice central est couronné d'un fronton, et dans le porche à la fois solide et élégant qui s'appuie sur des colonnes ioniques. Construite vers 1850, cette maison de pierre locale, avec son riche décor intérieur, témoigne de lopulence et du statut des élites commerçante et professionnelle qui se formaient au Canada peu avant la Confédération.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada de la Maison-McQuesten / Whitehern, demeure élégante en pierre du milieu du XIXe siècle, est située dans un jardin fermé, au 41, rue Jackson Ouest à Hamilton. Cette maison de deux étages de style néoclassique, résidence d’une famille importante, les McQuestens, a conservé plusieurs des installations et des pièces de mobilier des époques victorienne et édouardienne. Elle abrite à présent un musée. La désignation fait référence à la maison et à son terrain.

Valeur patrimoniale

La maison McQuesten / Whitehern a été désignée lieu historique national du Canada en 1962 parce que : la maison McQuesten / Whitehern est un exemple remarquablement bien conservé de l’architecture résidentielle du milieu du XIXe siècle.

La maison McQuesten / Whitehern est un exemple supérieur d’architecture résidentielle du milieu du XIXe siècle et elle est typique des grandes maisons construites à cette époque en Ontario. La maison a été construite en 1848 par Richard O. Duggan en tant que pièce maîtresse d’un domaine résidentiel. En 1852, elle a été achetée par le docteur Calvin McQuesten et elle est demeurée propriété de la famille McQuesten jusqu’en 1959, année où celle-ci en a fait don à la ville de Hamilton. À l’époque de l’honorable T.B. McQuesten, ministre ontarien renommé, certaines modifications ont été apportées à la maison : le domaine a été réduit, et les jardins ont été dessinés par la société paysagiste Dunnington-Grub. Entre 1968 et 1971, la maison a été restaurée pour devenir un musée.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, procès-verbaux, mai 1962, février 1992; Énoncé d’intégrité commémorative, 2004.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site : l’emplacement de choix de la maison sur une terrasse surélevée située dans un terrain paysager; le mur de pierre bas qui sépare le domaine des rues sur les côtés sud, est et nord, et les matériaux d’origine qui subsistent encore sur le mur est; les voies de circulation qui traversent le domaine, notamment l’allée sur la terrasse qui fait le tour de la maison et mène aux entrées d’origine sur les rues MacNab et Jackson; des éléments de la maison qui sont typiques de l’architecture résidentielle du milieu du XIXe siècle, notamment sa volumétrie rectangulaire à deux étages surmontée d’un toit à comble en coupe bas, la façade aux cinq ouvertures symétriques avec de grandes fenêtres à guillotine à carrés multiples régulièrement espacées, une porte d’entrée centrale et une fenêtre palladienne à l’étage; la présence d’éléments néoclassiques, y compris la façade centrale en saillie , avec un portique à colonnes ioniques et un fronton au niveau du toit, une porte frontale lambrissée avec des fenêtres latérales; son calcaire blanchi sur les façades nord et est et des moellons d'appareil sur les autres; l’intégrité de l’aménagement intérieur légèrement évolué et les caractéristiques intérieures remarquables, y compris le grand escalier central avec des niches murales, les moulures du plafond, les portes lambrissées, certains revêtements muraux et de sol d’origine, les boiseries, les persiennes intérieures, les escaliers conduisant au grenier et à la cave, les manteaux de cheminée, les systèmes mécaniques comme les monte-plats, les clochettes de service et les ventilations d’air chaud, ainsi que trois appareils d’éclairage au gaz; les éléments qui subsistent encore du jardin de 1848, y compris les murs du domaine, et les terrasses; les preuves archéologiques d’un ancien four à pâtisserie et des dépendances, l’allée de l’entrée, les caractéristiques paysagères et les murs, les éléments qui subsistent encore des variétés initiales de plantes et les endroits de plantation ainsi que le plan paysager d’origine, notamment le massif de fleurs traditionnel en forme de cœur à l’entrée de la maison.