Lieu historique national du Canada de la Mission-de-Hebron

Hebron, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue générale de la mission de Hebron, qui montre les fenêtres et les portes à intervalles réguliers, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, I.K. MacNeil, 1994.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, I.K. MacNeil, 1994.
Vue générale de la mission de Hebron, qui montre les fenêtres et les portes à intervalles réguliers, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, I.K. MacNeil, 1994.Vie en angle de la mission de Hebron, qui montre la fondation de pierre et le toit escarpé, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, I.K. MacNeil, 1994.Vue de la mission de Hebron au loin, qui montre l’emplacement isolé sur la côte du Labrador, à proximité de la mer, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, I.K. MacNeil, 1994.
Adresse : Hebron, Terre-Neuve-et-Labrador

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1976-11-06
Dates :
  • 1829 à 1837 (Construction)
  • 1829 à 1959 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • La Fraternité chrétienne  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Mission de Hebron  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1976-029, 2006-SDC-004

Plaques


L'une des huit missions moraves établies sur la côte du Labrador entre 1771 et 1904, celle de Hebron fut fondée entre 1829 et 1831 par les Frères moraves, une secte protestante d'Europe centrale. Occupés dès 1837, l'église de bois, la résidence et le magasin, tous reliés entre eux, ont des toits à deux versants et de petites lucarnes. Les coupoles du bâtiment, en forme de cloche, rappellent celles de la mission Hopedale et d'autres églises moraves de par le monde. Jusqu'en 1959, la mission de Hebron fournit l'instruction religieuse aux Inuits de la région, tout en servant de centre éducatif, commercial et médical.

Description du lieu patrimonial

Les éléments encore existants du lieu historique national du Canada de la Mission-de-Hebron consistent en une longue série de bâtiments reliés, dont une église, une maison de mission et finalement un magasin. La conception a une touche allemande, caractérisée par le toit escarpé ponctué de petites lucarnes. La coupole est typique de l’architecture religieuse de l'Europe du Sud-Est, d’où provenaient les Moraves. D’autres bâtiments, comme une forge, un atelier de charpentier et d’autres structures de soutien sont disparus. La reconnaissance officielle fait référence aux bâtiments reliés encore existants, sur leur empreinte au sol.

Valeur patrimoniale

La mission de Hebron a été déclarée lieu historique national du Canada en 1976 pour les raisons suivantes : elle a été un lieu de catéchisation des Inuits de l'endroit et a servi, en même temps, de lieu d'enseignement et de commerce et de dispensaire; et, c'est un exemple représentatif de l'architecture des missions moraves.

Les bâtiments de la mission de Hebron, sur la côte nord-est du Labrador, ont été érigés par la Fraternité chrétienne, plus communément appelée les Moraves. La mission fut l’une des nombreuses que les Moraves érigèrent et il est possible que ces bâtiments aient été préfabriqués en Allemagne et expédiés sur les lieux. La construction a débuté en 1829, mais le site ne fut pas prêt à l’habitation avant 1837. Les Moraves y pratiquaient le commerce, la médecine et l’administration de la justice. La mission a fermé en 1959.

Source : Commission des sites et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, mars 2006.

Éléments caractéristiques

Les principaux éléments qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce lieu sont les suivants : l’emplacement isolé sur la côte du Labrador, à proximité de la mer, à la limite des arbres, sur un site dépouillé près des vestiges d’autres éléments de la mission ; la longue séquence de bâtiments reliés ; la construction sur des fondations de pierre et des poutres de bois, l’ossature de bois comblée de brique et couverte de bois, la volumétrie, le toit escarpé muni de lucarnes et d’une coupole, les fenêtres et les portes à intervalles réguliers ainsi que l’ensemble des espaces et accessoires intérieurs encore existants ; tous les vestiges archéologiques reliés à la mission ou à la culture inuit.