Lieu historique national du Canada du Complexe-Militaire-de-Frédéricton

Fredericton, Nouveau-Brunswick
Vue de la poste-de-garde sur la compound © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989
Vue de la poste-de-garde
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989
Vue de la poste-de-garde sur la compound © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989Vue de la Caserne-en-pierre des soldats sur la compound © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989Image de la plaque pour le lieu © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989
Adresse : 11, rue Carleton, Fredericton, Nouveau-Brunswick

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1960-05-30
Dates :
  • 1826 à 1882 (Construction)
  • 1825 à 1825 (Significative)
  • 1869 à 1869 (Significative)
  • 1784 à 1784 (Établissement)

Autre nom(s):
  • Complexe militaire de Frédéricton  (Nom de la désignation)
  • Ancienne caserne des officiers  (Nom historique)
  • Caserne en pierre, Logements des Officiers, Dépôt d'Armes et Corps de Garde  (Nom des ressources historiques participantes)
Numéro du rapport de recherche : 1960-025, 2010-SDC-CED-018

Plaques


Plaque existante:  11, rue Carleton, Nouveau-Brunswick

Ce bâtiment est l'un des quatre ouvrages encore en existence dans ce complexe militaire britannique, où logea la garnison de Frédéricton de 1784 jusqu'au retrait des troupes impériales en 1869. Situé entre les rues York et Regent, le camp comprenait plus de cinquante bâtiments. La caserne de pierre (1826), le corps de garde (1828), le dépôt d'armes (1832) et le logement des officiers (1840 et 1853) sont les vestiges de l'important poste militaire qui a influé sur les débuts du Nouveau-Brunswick et sur son évolution.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Complexe-Militaire-de-Fredericton est un complexe militaire qui comprend quatre bâtiments datant du début du XIXe siècle situés dans le quartier historique de la garnison, au centre-ville de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Le complexe militaire est situé tout juste à côté du majestueux fleuve Saint-Jean et comprend la caserne des soldats, la maison du gardien, la caserne des officiers et le dépôt d’armes militaire. À l’est de la caserne des officiers se trouve un grand espace vert connu sous le nom de Place des officiers qui fait environ 70 mètres sur 90 mètres. D’autres bâtiments ont été construits sur les lieux à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle. La reconnaissance officielle vise un polygone formé par les rues Queen, Regent et York à Fredericton.

Valeur patrimoniale

Le Complexe militaire de Fredericton a été désigné lieu historique national du Canada en 1960 pour les raisons suivantes : le complexe, qui a abrité la garnison britannique à Fredericton de 1784 à 1869, était un important établissement militaire qui a façonné le caractère du Nouveau-Brunswick et a contribué à l’établissement de la province; et, les bâtiments militaires qui subsistent sont représentatifs de l’architecture militaire britannique du début du XIXe siècle.

Le Complexe militaire de Fredericton est construit en 1784 pour servir de garnison militaire à l’armée britannique. À un certain moment, il compte plus de cinquante bâtiments, dont un grand nombre est détruit par un incendie en 1825. Après l’incendie, d’autres bâtiments militaires, qui subsistent encore aujourd’hui, sont construits. La garnison britannique occupe le Complexe militaire de Fredericton jusqu’en 1869, date à laquelle le Dominion du Canada prend en charge la défense du pays. Seulement quatre bâtiments de la garnison britannique d’origine subsistent encore : la caserne des soldats (1826), la maison du gardien (1828), la caserne des officiers (1839, 1851) et le dépôt d’armes militaires (1832). Ces bâtiments sont représentatifs de l’architecture militaire britannique du début du XIXe siècle.

Éléments caractéristiques

Les éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : - son emplacement au centre-ville de Fredericton, au Nouveau-Brunswick; - son emplacement stratégique sur la rive sud du fleuve Saint-Jean qui a conservé son accès d’origine au fleuve; - son caractère institutionnel distinctif qui contraste avec les bâtiments commerciaux de l’autre côté de la rue Queen, au sud du Complexe; - la clôture en fer forgé de la fin du XIXe siècle qui entoure le lieu; - les bâtiments du début du XIXe siècle qui subsistent encore de nos jours et qui illustrent la fonction historique du lieu; - ses grands espaces verts et boisés; - l’intégrité des vestiges archéologiques qui n’ont pas encore été mis au jour, mais qui pourraient l’être à leur emplacement et dans leur état d’origine.

Les principaux éléments qui donnent à la caserne des soldats sa valeur patrimoniale sont les suivants : - sa masse rectangulaire en pierre sur deux étages et demi; - son toit à pignon et ses nombreuses lucarnes.

Les principaux éléments qui donnent à la maison du gardien sa valeur patrimoniale sont les suivants : - sa masse rectangulaire en pierre sur un étage, sa maçonnerie en pierre de qualité et ses pierres d’angle; - son toit à quatre versants; - sa galerie à piliers.

Les principaux éléments qui donnent à la caserne des officiers sa valeur patrimoniale sont les suivants : - sa masse rectangulaire en pierre sur trois étages; - son toit à pignon; - son arcade d’arcs en plein cintre au rez-de-chaussée; - sa galerie ouverte au premier étage.

Les principaux éléments qui donnent à l’ancien dépôt d’armes militaire sa valeur patrimoniale sont les suivants : - sa masse rectangulaire en bois sur deux étages; - son toit à forte pente, sa façade équilibrée et ses cheminées travaillées qui rappellent le style géorgien.