Gare du Canadien Pacifique

Gare ferroviaire patrimoniale du Canada

Tring-Jonction, Québec
Photo prise de l'extérieur (© (C1. Ethnotech inc., 1991.))
Photo prise de l'extérieur
(© (C1. Ethnotech inc., 1991.))
Adresse : 191, rue Principale, Tring-Jonction, Québec

Loi habilitante : Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation : 1991-06-10
Dates :
  • 1914 à 1914 (Construction)

Numéro du rapport de recherche : RS-034

Description du lieu patrimonial

La Gare du Canadien Pacifique de Tring-Jonction est une gare d'un étage et demi en blocs de béton. Elle a été construite en 1914 et elle se situe à Tring-Jonction. La reconnaissance officielle se limite au bâtiment de la gare à proprement dit.

Valeur patrimoniale

La Gare ferroviaire du Canadien Pacifique de Tring-Jonction illustre le rôle que la compagnie de chemin de fer de Québec Central (CQC) a joué à la fin du XIXe siècle dans la région de la Beauce. Le chemin de fer a profondément influencé la croissance économique et l'expansion géographique de la communauté de Tring-Jonction. La gare a été construite immédiatement avant que la ligne soit louée à la Compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique (CPR), traduisant la volonté de cette compagnie de moderniser ses installations ferroviaires.

La gare de Tring-Jonction est une des deux seules gares du Québec construites en blocs de béton moulé. Elle se distingue par l'emploi d'amiante, un matériau local qui a fait la renommée de la région, dans la fabrication de ses blocs de béton.

Source : Énoncé de valeur patrimoniale, Gare ferroviaire du Canadien Pacifique, Tring-Jonction, Québec, 19 septembre 1991.

Éléments caractéristiques

Parmi les caractéristiques de la Gare du Canadien Pacifique de Tring-Jonction, notons : sa forme et sa masse, composées d'un bloc rectangulaire d'un étage et demi surmonté d'un toit en croupe, entrecoupé d'un autre bloc d'un étage et demi au toit à pignon en saillie du côté des voies et du côté de la rue, ainsi qu'un grand auvent au toit en croupe reposant sur des colonnes isolées; ses caractéristiques représentatives des gares ferroviaires du début du XXe siècle, y compris ses toits en croupe, son plan rectangulaire, son large avant-toit en surplomb formant un auvent en plate-forme, les consoles de bois qui soutiennent l'auvent, et un poste de l'opérateur en saillie, inséré ici dans la partie proéminente d'un étage et demi; sa ligne de toiture, composée d'un toit en croupe à pignon transversal et d'un auvent légèrement plus bas à toit en croupe, relié à une extrémité; sa construction à l'épreuve du feu, composée d'une fondation en béton montant jusqu'à l'appui de fenêtre, et surmontée de blocs en béton moulé; l'emploi de matériaux locaux dans la composition du béton, à savoir l'amiante; ses ornements en bois, y compris des sous-faces coffrées et des consoles d'auvent; la disposition et la configuration des portes et des fenêtres, et notamment de grandes fenêtres trilatérales, des portes à imposte et fenêtres latérales, des portes de bagage et des fenêtres rectangulaires simples; ses impostes à plusieurs vitres et châssis supérieur; les portes et fenêtres préservées en bois; son plan intérieur composé d'une consigne, d'une salle d'attente principale, d'une billetterie et d'une salle d'attente pour les femmes au rez-de-chaussée, ainsi qu'un salon des employés à l'étage; les détails et ornements d'intérieur préservés, y compris les planchers et panneaux de bois, les boiseries et le plafond en métal pressé.