Ancienne gare ferroviaire de la Calgary and Edmonton Railway

Gare ferroviaire patrimoniale du Canada

Red Deer, Alberta
Vue de l'élévation avant (sud-est) de la gare ferroviaire. (© Parks Canada Agency/Agence de Parcs Canada, Marilyn E. Armstrong-Reynolds, 1989.)
Gare ferroviaire de Calgary et Edmonton - Red Deer
(© Parks Canada Agency/Agence de Parcs Canada, Marilyn E. Armstrong-Reynolds, 1989.)
Adresse : 5102 rue Ross, CPR «Right of Way», Red Deer, Alberta

Loi habilitante : Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation : 1990-06-21
Dates :
  • 1910 à 1910 (Construction)
  • 1910 à 1991 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Chemin de fer Canadien Pacifique  (Organisation)
  • Calgary and Edmonton Railway  (Organisation)
  • Frederick Crossley  (Architecte)
Numéro du rapport de recherche : RS-010

Description du lieu patrimonial

La gare du Canadien Pacifique à Red Deer, en Alberta, a été construite en 1910, juste à l’ouest du cœur du centre-ville de la communauté. Ce bâtiment de deux étages et demi aux éléments pittoresques sobres se remarque immédiatement en raison de sa tour centrale et de son comble brisé en larmier.

Valeur patrimoniale

La gare du Canadien Pacifique à Red Deer a été désignée gare ferroviaire patrimoniale car elle reflète l’ancienne importance de Red Deer comme centre d’expédition par chemin de fer. Limite divisionnaire sur la ligne de chemin de fer, la gare a joué un rôle historique de catalyseur de la croissance économique et de l’expansion de la communauté. La forme architecturale du bâtiment évoque clairement sa fonction de gare ferroviaire. La gare a aussi conservé sa relation traditionnelle avec le cœur urbain et elle demeure le point d’intérêt de la rue principale de Red Deer.

La gare de Red Deer a été construite en 1910 selon les plans de l’architecte en titre du Canadien Pacifique, Frederick Crossley de Winnipeg. Sa construction célébrait le nouveau rôle de localité de limite divisionnaire du Canadien Pacifique que tenait Red Deer depuis 1907. Durant cette période, le Canadien Pacifique se réorganisait en vue de renforcer ses activités de trafic marchandises en Alberta, le long du corridor nord-sud, après l’acquisition du Calgary and Edmonton Railway en 1903.

La valeur patrimoniale de la gare de Red Deer est définie, à l’extérieur, par la forme de l’enveloppe du bâtiment et par les matériaux et détails historiques qui subsistent et, à l’intérieur, par les éléments qui rappellent l’implantation fonctionnelle originale et par la relation contextuelle qui existe entre la gare et le paysage de la rue commerçante voisine.

Source : Énoncé de valeur patrimoniale, Gare du Canadien Pacifique à Red Deer, 5 décembre 1989. Rapport d’évaluation patrimoniale RSR-010, 1989.

Éléments caractéristiques

Parmi les éléments caractéristiques de la gare du Canadien Pacifique à Red Deer, il faut noter : l’empreinte rectangulaire irrégulière, la masse de deux étages et demi et le comble brisé en larmier, la pente douce du toit avec un pignon en saillie et une tour centrale sur la façade côté voie, les proportions importantes, la symétrie axiale, les proportions équilibrées de la définition verticale accentuée par l’utilisation contrastante des couleurs des matériaux et des formes, la silhouette reconnaissable à son toit imposant vu des quatre perspectives, l’intégration esthétique discrète des éléments ferroviaires, par exemple, le poste en saillie du télégraphiste, le débord de toit qui forme l’auvent du quai et les corbeaux caractéristiques, l’inspiration sobre mais pittoresque des détails : le pignon et la tour centrale, les larmiers, les corbeaux, la variété des couleurs et textures des matériaux d’origine : la brique locale de couleur rose saumon (maintenant peinte) et les pierres de garniture, le bardage en bois, les bardeaux du toit, les portes et les boiseries, la construction à ossature en bois du quai de la gare, les éléments qui témoignent de la construction originale à l’intérieur de la gare, la lisibilité de tous les éléments qui témoignent encore du plan intérieur original de la gare, la lisibilité ininterrompue de la configuration intérieure fonctionnelle et spatiale (c’est-à-dire la subdivision en salle de messagerie, zone des bagages, salle d’attente et bureau et, au niveau supérieur, en bureaux et dortoir), la lisibilité continue des éléments et volumes caractéristiques d’origine (par exemple, la hauteur et la disposition des fenêtres de la salle d’attente), la continuité des parcours de circulation existant de longue date.