Pavillon de Mallorytown Landing
Édifice fédéral du patrimoine reconnu
Parc national du Canada des Îles-du-Saint-Laurent, Ontario
Vue générale
© Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, 1992.
Adresse :
Mallorytown Landing, Parc national du Canada des Îles-du-Saint-Laurent, Ontario
Loi habilitante :
La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation :
1995-02-06
Dates :
-
1904 à 1904
(Construction)
Événement, Personne, Organisation :
-
John D. Warwick
(Architecte)
Autre nom(s):
-
Pavillon / centre d'accueil
(Autre nom)
Ministère gardien
Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP
93-026
Numero RBIF :
09431 00
Description du lieu patrimonial
Le pavillon de Mallorytown Landing est situé sur un escarpement rocheux, au bord du fleuve, dans le parc national du Canada des Îles-du-Saint-Laurent. Cette structure octogonale de plain-pied, en bois, est coiffée d’un toit en croupe octogonal et sert de centre d’accueil. Le pavillon est agrémenté de grandes lucarnes à pignon et d’épais piliers en moellons. Deux de ces piliers flanquent l’entrée principale. Les murs extérieurs sont revêtus d’un parement en planches à gorge. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.
Valeur patrimoniale
Le pavillon de Mallorytown Landing est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.
Valeur historique
Le pavillon de Mallorytown Landing est un très bel exemple d’un bâtiment associé à la mise en place du réseau des parcs nationaux du Canada et aux débuts du tourisme au pays. Il est aussi l’un des meilleurs exemples d’un bâtiment associé à la mise en place d’installations de loisirs par le gouvernement fédéral au début du XXe siècle, à la suite d’une hausse de la demande publique. Cet emplacement a été donné au gouvernement fédéral et mis de côté pour servir de parc en 1904, en réaction à l’explosion du développement privé dans les Mille-Îles et à la préoccupation causée par le manque d’espace prévu pour des parcs publics. Le pavillon de Mallorytown Landing compte parmi plusieurs abris de pique-nique commandés par le ministère des Affaires indiennes pour répondre à la demande de la population qui réclamait des installations de camping et de pique-nique. Il est l’un des plus vieux abris de pique-nique du réseau des parcs nationaux.
Valeur architecturale
Le pavillon de Mallorytown Landing est un bel exemple de l’esthétique pittoresque et rustique retenue pour les installations de loisirs dans les parcs urbains et suburbains à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les piliers massifs en pierre sont conformes au vocabulaire dominant à cette époque dans les parcs nationaux. Le plan intérieur révèle l’efficacité de la conception fonctionnelle tandis que la maçonnerie montre la qualité de l’exécution.
Valeur environnementale
Le pavillon de Mallorytown Landing s’harmonise avec le caractère pittoresque de son emplacement au bord du fleuve et est un repère connu dans le parc.
Sources : Kate MacFarlane, Vingt-huit bâtiments, parc national du Canada des Îles-du-Saint-Laurent (Ontario), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapports 93-023 à 93-038; Pavillon de Mallorytown Landing, parc national du Canada des Îles-du-Saint-Laurent, Énoncé de la valeur patrimoniale 93-026.
Éléments caractéristiques
Les éléments qui définissent le caractère du pavillon de Mallorytown Landing devraient être respectés.
Ses qualités esthétiques, sa conception fonctionnelle et la qualité de l’exécution, c’est-à-dire : ses liens esthétiques directs avec les aménagements des parcs urbains de l’époque. son esthétique pittoresque, notamment le toit en croupe octogonal avec de grandes lucarnes à pignon, les extrémités ornementales des chevrons en bois, et les piliers massifs en pierre.
La façon dont il renforce le caractère pittoresque du cadre, c’est-à-dire : son emplacement sur une crête rocheuse en surplomb du fleuve Saint-Laurent; l’absence relative d’autres structures dans les environs immédiats; le fait qu’il est connu des personnes qui visitent le parc et des gens de la région.