Résidence des sources thermales Upper Hot Springs

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Parc national du Canada Banff, Alberta
Vue de la façade historique de la résidence des sources thermales Upper Hot Springs, qui montre sa fusion d’éléments inspirés du mouvement Arts and Crafts anglais avec des matériaux et une exécution rustiques. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Photographe historique
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.
Vue de la façade historique de la résidence des sources thermales Upper Hot Springs, qui montre sa fusion d’éléments inspirés du mouvement Arts and Crafts anglais avec des matériaux et une exécution rustiques. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada.Vue de la façade de la résidence des Sources thermales Upper Hot Springs, qui montre les éléments décoratifs d’inspiration Tudor rustique sur le pignon du porche avant et le traitement particulier de la pierre calcaire dans les encadrements du porche. © E. Mills, Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1990.Vue arrière de la résidence des sources thermales Upper Hot Springs, qui montre sa volumétrie d’un étage et demi à charpente à plate-forme standard, présentant un plan rectangulaire et coiffé d’un toit à pignon à pente moyenne, 1990. © Parks Canada Agency / Agence Parks Canada, 1990.
Adresse : Banff - Upper Hot Springs, Parc national du Canada Banff, Alberta

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 1993-06-10
Dates :
  • 1934 à 1936 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • W.D. Cromarty  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Chalet du concierge  (Autre nom)
  • Chalet du concierge d’Upper Hot Springs  (Autre nom)
Ministère gardien Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP 92-008
Numero RBIF : 15404 00

Description du lieu patrimonial

La résidence des sources thermales Upper Hot Springs, aussi connu sous le nom du chalet de concierge, est une annexe du pavillon de bain voisin. Il s’agit d’un bâtiment d’un étage et demi, coiffé d’un toit à pignon à pente moyenne et agencé selon un plan rectangulaire. Le terrain est couvert de gazon et de buissons. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

La résidence des sources thermales Upper Hot Springs est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’elle présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’elle occupe dans son milieu.

Valeur historique
La résidence des sources thermales Upper Hot Springs est un exemple utile des logements aménagés pour le personnel dans les parcs nationaux à des endroits éloignés des zones peuplées. Elle est aussi associé à Loi sur la construction d’ouvrages publics de 1934, importante mesure de soulagement adoptée pendant la Grande Dépression et qui a financé maints projets de construction fédéraux et assuré de l’emploi aux travailleurs locaux.

Valeur architecturale
La résidence des sources thermales Upper Hot Springs, qui se veut de style Tudor rustique, est un très bon spécimen illustrant la fusion d’éléments de design de la tradition Arts and Crafts avec des matériaux et une exécution rustiques. Cette formule a été employée pour diverses installations aménagées dans le parc à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Elle suppose l’embellissement d’un plan rectangulaire simple par l’ajout de divers éléments décoratifs, notamment l’emploi de pierres d’origine locale et de pans de bois.

Valeur environnementale
La résidence des sources thermales Upper Hot Springs se trouve à l’extrémité du plateau aménagé sur le mont Sulphur pour accommoder le pavillon de bain des sources thermales Upper Hot Springs. Il entretient un rapport soutenu avec son cadre, qui est essentiellement inchangé.

Sources : Edward Mills, résidence du gardien des sources thermales Upper Hot Springs, parc national du Canada Banff, Banff (Alberta), Rapport de recherche no 92-008; Résidence du gardien des sources thermales Upper Hot Springs, parc national du Canada Banff, Banff (Alberta), Énoncé de la valeur patrimoniale, 92-008.

Éléments caractéristiques

Les éléments suivants, qui définissent le caractère de la résidence des sources thermales Upper Hot Springs, devraient être respectés.

Sa fusion d’éléments inspirés du mouvement Arts and Crafts anglais avec des matériaux et une exécution rustiques, c’est-à-dire : son bâtiment d’un étage et demi à charpente à plate-forme standard, présentant un plan rectangulaire et coiffé d’un toit à pignon à pente moyenne; les éléments décoratifs d’inspiration Tudor rustique de la façade principale, comprenant les faux pans de bois qui ornent les murs, le pignon du porche avant et le traitement particulier de la pierre calcaire dans les encadrements du porche; les éléments visuels qui reprennent les caractéristiques du pavillon de bain, y compris les détails du porche avant, la disposition des fenêtres, le traitement du toit en croupe et les chevrons apparents.

La façon dont la résidence entretient un rapport soutenu et inchangé avec son cadre et rehausse le cachet de son emplacement dans un parc de montagnes, c’est-à-dire : son emplacement à l’extrémité du plateau aménagé pour la construction du pavillon de bain des sources thermales Upper Hot Springs.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

Le chalet du concierge d’Upper Hot Springs a été construit en 1934-1936 d’après les plans de la division architecturale de la Direction des parcs nationaux, sous la direction de W. D. Cromarty, architecte en chef. Parcs Canada en est le ministère gardien. Veuillez vous référer au rapport du BEÉFP 92-08.

Raisons de la désignation
Le chalet du concierge d’Upper Hot Springs a été désigné édifice fédéral du patrimoine « reconnu » en raison de son importance historique, de ses qualités en tant que point d’intérêt et de sa valeur architecturale.

Le bâtiment est associé au bâtiment abritant les bains publics d’Upper Hot Springs, une installation récréative de premier plan du parc national Banff, ainsi qu’au thème de l’hébergement du personnel dans les endroits éloignés des zones habitées au sein des parcs nationaux. Il est également associé à la Loi sur la construction d’ouvrages publics de 1934, une importante initiative de l’époque de la grande dépression qui a permis de financer de nombreux projets de construction fédéraux et créer des emplois locaux.

Conçu comme une annexe au pavillon de bain situé à proximité, le chalet constitue une composante importante de ce point d’intérêt très important. La valeur architecturale du bâtiment provient de son apparence, qui avait été conçue pour compléter l’apparence rustique de style Tudor du pavillon de bain. La conception reprend une formule qui avait été appliquée à un éventail d’installations du parc entre la fin des années 1920 et les années 1930. Cette formule, qui émane directement du mouvement Arts-and-Crafts anglais, comprend l’embellissement d’un plan de base rectangulaire à l’aide d’éléments décoratifs inspirés de méthodes de construction rustiques.

Éléments caractéristiques
Le caractère patrimonial du chalet du concierge réside dans la fusion, dérivée du mouvement Arts-and-Crafts, de divers styles historiques et du lien avec le pavillon de bain situé à proximité.

Parmi les caractéristiques importantes du bâtiment qui devraient être conservées figurent les détails décoratifs de style Tudor rustique de la façade avant, plus particulièrement le faux demi-boisage de la surface des murs et le pignon du porche avant ainsi que l’ornementation particulière en pierre calcaire (provenant du mont Rundle, à proximité) du pourtour du porche. L’apparence extérieure a été considérablement modifiée lorsque la finition de stucco et de demi-boisage d’origine a été remplacée par un bardage plaqué. Le retour à la finition du design d’origine améliorerait la qualité visuelle du bâtiment.

Les éléments visuels clés qui devraient être conservés comprennent la finition du porche avant, la disposition des fenêtres, le toit en croupe et les extrémités apparentes des chevrons sous la corniche, qui reprennent des caractéristiques stylistiques du pavillon de bain. Bien qu’une lucarne rampante ait été aménagée sur le versant arrière du toit, afin de créer un espace habitable dans les combles, cette modification n’a qu’un impact minimal sur la qualité visuelle de la composition. Le toit, qui est actuellement couvert de bardeaux de fente, était à l’origine revêtu de bardeaux de cèdre sciés, un revêtement qui pourrait être remis en place dans le cadre des prochains travaux de réfection de la toiture.

Le chalet, avec sa charpente standard à plate-forme reposant sur une fondation de blocs de béton, fournissait une habitation simple d’un étage. À la suite des rénovations effectuées dans les années 1950, un espace utile supplémentaire a été ajouté dans les combles. La relation entre les caractéristiques intérieures d’origine devrait être conservée avec soin lors de tout projet de rénovation éventuel.

Un des éléments clés de ce bâtiment est son emplacement à l’extrémité de la plate-forme aménagée sur le mont Sulphur afin de construire le pavillon de bain d’Upper Hot Springs. À l’exception du retrait d’une clôture qui servait, à l’origine, à départager le terrain du chalet de l’aire accessible au public, la relation entre le bâtiment et le site demeure essentiellement inchangée depuis sa construction. Ce lien devrait être conservé lors de tout projet de réaménagement éventuel du site.

Conçu afin de s’harmoniser au pavillon de bain, le chalet possède un aménagement paysager composé de pelouses et d’arbustes, avec une simple voie d’accès en gravier partant de la zone accessible au public. Il importe de préserver ces caractéristiques afin de conserver l’ambiance et la présence historique du bâtiment.