Logement des officiers

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Battleford, Saskatchewan
Façade avant du logement des officiers, qui montre le volume simple, sur deux étages, du bâtiment, 1991. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, D. McArthur, 1991.
Façade
© Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, D. McArthur, 1991.
Vue de coin du logement des officiers, qui montre le toit en mansarde percé de lucarnes, 1989. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, M. Fieguth, 2003.Façade avant du logement des officiers, qui montre le volume simple, sur deux étages, du bâtiment, 1991. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, D. McArthur, 1991.Vue intérieur du logement des officiers, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, M. Fieguth, 2003.
Adresse : Lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, Battleford, Saskatchewan

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 1990-03-29
Dates :
  • 1884 à 1886 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Ministère des Travaux publics  (Architecte)
  • Thomas Scott  (Architecte)
Autre nom(s):
  •   (Autre nom)
Ministère gardien Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP 89-010
Numero RBIF : 14256 00

Description du lieu patrimonial

Le logement des officiers se trouve au lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, à la périphérie de la ville de Battleford. Ce bâtiment en bois de deux étages évoque une conception à l’échelle domestique avec des fenêtres régulièrement espacées qui flanquent une entrée centrale et un toit en mansarde percé de lucarnes. Le revêtement extérieur de planches à clins peintes en blanc est rehaussé par des éléments décoratifs à la ligne du toit et au haut des fenêtres. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le logement des officiers est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.

Valeur historique
Le logement des officiers est l’un des plus beaux exemples d’un bâtiment associé à la loi, au maintien de l’ordre et à l’exécution de tâches administratives dans le Nord-Ouest, et plus particulièrement au rôle joué par la Police à cheval dans le peuplement des Prairies. Le bâtiment donne un aperçu de l’organisation interne d’un poste divisionnaire à l’époque des pionniers. En tant qu’unique bâtiment qui subsiste de ceux qui bordaient autrefois le terrain de parade, il évoque aussi le caractère militaire de cette force policière. Ce bâtiment est l’un de cinq bâtiments au lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, qui a été désigné par le gouvernement fédéral en 1951.

Valeur architecturale
La valeur du logement des officiers découle de sa bonne conception esthétique. Il combine des influences stylistiques de l’Est du Canada avec des matériaux d’origine locale et les techniques de construction typiques de la région de la rivière Rouge. Les bardeaux et les éléments décoratifs en bois évoquent les origines pionnières du bâtiment. Sa haute fonctionnalité est évidente dans la façon dont l’intérieur a pu être adapté à des utilisations différentes. La qualité de l’exécution se voit dans le toit en mansarde et les détails extérieurs.

Valeur environnementale
Le bâtiment des quartiers des officiers renforce le caractère historique du lieu historique national du Canada du Fort-Battleford et est un repère familier pour les gens des environs et les visiteurs.

Sources : James de Jonge, cinq bâtiments, lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, Battleford (Saskatchewan), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche 89-010l; Logements des officiers, lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, Battleford (Saskatchewan), Énoncé de la valeur patrimoniale 89-010.

Éléments caractéristiques

Les éléments qui définissent le caractère du logement des officiers devraient être respectés.

Ses qualités esthétiques, sa très bonne fonctionnalité et la bonne qualité des matériaux et de l’exécution, c’est-à-dire : le volume simple, sur deux étages, du bâtiment; le toit en mansarde percé de lucarnes; la construction en colombage à claire-voie typique de la région de la rivière Rouge et le revêtement extérieur en planches à clins peintes en blanc; les fenêtres à quatre carreaux; les éléments décoratifs extérieurs.

La façon dont le logement des officiers renforce le caractère historique du fort et est un repère bien connu dans les environs, c’est-à-dire : sa conception simple et les matériaux utilisés, qui s’harmonisent avec la résidence du commandant et les autres bâtiments situés dans le cadre historique du fort; son rôle comme élément important du groupe de bâtiments qui subsiste au lieu historique national du Canada du Fort-Battleford, qui fait qu’il est un repère bien connu de la région et des visiteurs.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

La résidence du commandant a été construite en 1876, selon des plans préparés par le ministère fédéral des Travaux publics; elle a rempli sa fonction prévue jusqu’à l’abandon du poste en 1924. La résidence fait partie de cinq structures originales situées au lieu historique national de Fort Battleford, Environnement Canada en est l’organisme responsable. Consulter le rapport 89-10 du BEEFP.

Raisons de la désignation

La résidence du commandant a été désignée édifice classé en raison de son exceptionnelle valeur historique. Elle commémore le rôle de la gendarmerie royale dans le peuplement des Prairies et en particulier dans la création de la ville de Battleford. Pendant un certain temps, l’édifice a été occupé par Samuel Benfield Steele, un commandant légendaire et personnage historique d’envergure nationale. La conception singulière de l’édifice illustre une facette importante du mode de vie dans les avant-postes à l’époque de la colonisation.

Éléments caractéristiques

La valeur patrimoniale de cette propriété réside dans sa configuration actuelle ainsi que dans la structure et les détails découlant de toute la période d’occupation par la gendarmerie royale.

La structure est caractéristique des conceptions résidentielles de l’Est du Canada : deux étages, toit à pignon, plan en forme de L. La cuisine d’été et la véranda qui ont été ajoutées ont des formes qui respectent la netteté d’origine. Elles montrent comment le logement a évolué en fonction des besoins des occupants et devraient être conservées.

Certains éléments, comme les trèfles à pignon, la rive de pignon, la fenêtre en baie et le traitement décoratif des ouvertures sont également caractéristiques du style de l’Est du Canada et renforcent la notion d’intégrité stylistique.

L’influence régionale se traduit par l’utilisation de matériaux de construction locaux, principalement de bois et de la technologie du colombage pierroté. Ce système structural distinctif ainsi que les vestiges des anciens revêtements muraux qui peuvent être cachés devraient être soigneusement protégés.

L’aménagement intérieur, typique de la fin du XIXe siècle, est resté essentiellement intact. La structure intérieure est toutefois composée d’éléments et de matériaux disparates. Il est recommandé d’évaluer soigneusement l’importance des divers constituants et d’éviter les modifications pouvant compromettre la mise en évidence de l’évolution.

La résidence du commandant est l’élément dominant du lieu historique national de Fort Battleford. Son orientation est en fonction du plan d’emplacement original du poste et suggère à l’observateur que les réseaux de circulation ont changé. Compte tenu du caractère spacieux des environs, une approche informelle du paysage produirait un cadre plus évocateur.