Refuge Elizabeth Parker

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Parc national du Canada Yoho, Colombie-Britannique
Photo extérieure montrant le volume simple de ce bâtiment rectangulaire, coiffé d’un toit à pente moyenne. © Parks Canada
Vue de côté.
© Parks Canada
Photo extérieure montrant le volume simple de ce bâtiment rectangulaire, coiffé d’un toit à pente moyenne. © Parks CanadaPhoto extérieure montrant les rondins écorcés posés à l’horizontale assemblés à queue d’aronde. © Parks Canada
Adresse : Lac O'Hara, Parc national du Canada Yoho, Colombie-Britannique

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 1988-02-02
Dates :
  • 1919 à 1919 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • chemin de fer du Canadien Pacifique  (Architecte)
Ministère gardien Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP 87-018
Numero RBIF : 18730 00

Description du lieu patrimonial

Le refuge Elizabeth Parker, situé dans un pré subalpin près du lac O’Hara, avec les montagnes Rocheuses en toile de fond, dans le parc national du Canada Yoho, est une cabane en rondins, rectangulaire et prolongée d’une aile latérale, les deux coiffées de toits à deux versants à pente moyenne. L’entrée principale est située dans la façade, soit le côté le plus long du bâtiment. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le refuge Elizabeth Parker est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.

Valeur historique
Le refuge Elizabeth Parker est associé à l’histoire de l’alpinisme dans l’Ouest canadien. Le chemin de fer du Canadien Pacifique, intervenant actif dans le développement touristique des Rocheuses, faisait la promotion de la randonnée et de l’alpinisme et a fait venir des gardes suisses au Canada pour guider des groupes en escalade. En 1931, la société ferroviaire a fait don du refuge Elizabeth Parker au Club alpin du Canada, pour que celui-ci le mette à la disposition de ses membres.

Valeur architecturale
Le refuge Elizabeth Parker est représentatif de l’esthétique rustique qui caractérise les petites cabanes traditionnelles en rondins, érigées dans les parcs nationaux du Canada au tournant du XXe siècle. Conçu de façon à se fondre dans le milieu naturel, le refuge témoigne d’une grande qualité d’exécution et de l’emploi de matériaux naturels respectant le vocabulaire architectural des parcs nationaux de montagne.

Valeur environnementale
Le refuge Elizabeth Parker entretient un rapport historique inchangé avec son milieu naturel et avec le pavillon Wiwaxy avoisinant. La construction rustique en rondins du refuge s’harmonise avec le caractère naturel du cadre pittoresque que forment les montagnes et la forêt de conifères. Le refuge est bien connu des personnes qui visitent la région du lac O’Hara.

Références :
Shannon Ricketts, refuge Elizabeth Parker et pavillon Wiwaxy, parc national du Canada Yoho (Colombie-Britannique), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche, 87-018.

Cabane Elizabeth Parker, parc national du Canada Yoho (Colombie-Britannique), Énoncé de la valeur patrimoniale 87-018.

Éléments caractéristiques

Les éléments suivants, qui définissent le caractère du refuge Elizabeth Parker, devraient être respectés :

son esthétique rustique traditionnelle, c’est-à-dire : le volume simple de ce bâtiment rectangulaire, coiffé d’un toit à pente moyenne; le choix de méthodes et de matériaux de construction d’origine locale et les détails de conception rustiques, comme les rondins écorcés posés à l’horizontale assemblés à queue d’aronde, le colmatage qui souligne en blanc les lignes horizontales, les cadres de bois scié des fenêtres et des portes et les cheminées en pierre des champs et en brique.

La façon dont le refuge Elizabeth Parker entretient un rapport historique inchangé avec son milieu naturel, s’harmonise avec le caractère naturel du parc montagneux où il se trouve et est bien connu des personnes qui visitent la région, c’est-à-dire : le rapport soutenu entre le refuge et son emplacement naturel, dans un pré subalpin sur un fond formé par la vue historique des montagnes Rocheuses; l’esthétique rustique de la cabane et l’emploi des matériaux naturels qui s’harmonisent avec le pavillon Wiwaxy avoisinant et qui s’intègrent au cadre sauvage pittoresque; l’emplacement panoramique du refuge près du lac O’Hara, endroit où peuvent se rendre les randonneurs et les personnes qui visitent le parc national du Canada Yoho.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

La cabane Élizabeth Parker a été construite en 1919 par le Canadien Pacifique. Elle est passée ensuite sous la responsabilité de Parcs Canada, et elle a été utilisée comme abri pour les randonneurs par le Club Alpin du Canada. Voir le rapport 87-18 du BEEFP.

Raisons de la désignation
La cabane Élizabeth Parker a été désignée "reconnue" à cause de ses liens avec l'histoire de l'alpinisme dans l'Ouest canadien. Conçue pour se fondre dans son cadre naturel, la cabane Élizabeth Parker est représentative des petites cabanes en bois rond traditionnelles construites dans les parcs nationaux du Canada au début des années 1900.

Éléments caractéristiques
Le caractère patrimonial est défini par la forme, les techniques de construction et les matériaux de la cabane.

Les rondins bien écorcés qui se chevauchent sur les coins, le colmatage qui souligne en blanc les lignes horizontales et les fenêtres et les portes avec des cadres de bois scié teint rouge ocre contribuent au caractère patrimonial. La remise en place du toit en bardeaux de cèdre améliorerait l'apparence de la construction.

L'entretien et les réparations devraient respecter le vocabulaire architectural vernaculaire et les matériaux existants.