Blocs 1200-1900

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Gatineau, Québec
Vue de l'entrée du bloc 1300, qui montre le toit plat en béton soutenu par des colonnes en béton, qui s’avance au-dessus de l’entrée pour créer une baie profonde adossée à un mur de verre, 2005. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Kate MacFarlane, 2005.
Façade
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Kate MacFarlane, 2005.
Vue générale du bloc 1200, qui montre sa faible hauteur et sa volumétrie lourde, 2005. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Kate MacFarlane, 2005.Vue de l'entrée du bloc 1300, qui montre le toit plat en béton soutenu par des colonnes en béton, qui s’avance au-dessus de l’entrée pour créer une baie profonde adossée à un mur de verre, 2005. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Kate MacFarlane, 2005.Vue de l'extérieur du bloc 1800, qui montre le parement en bardeaux de bois ainsi que la base pyramidale avec un toit en surplomb lourd en forme de boîte, 2005. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Kate MacFarlane, 2005.
Adresse : 241, boulevard Cité-des-Jeunes, Hull - Centre Asticou, Gatineau, Québec

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 2006-03-16
Dates :
  • 1963 à 1968 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Sarra Bournet & Audet  (Architecte)
Ministère gardien Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Référence du rapport BEEFP 04-061
Numero RBIF : 07542 00

Description du lieu patrimonial

Le centre Asticou forme un complexe de vingt-six bâtiments disposés selon une grille approximativement rectangulaire et reliés entre eux par un réseau de couloirs afin de former un agencement interconnecté de type campus. Le Centre Asticou a été construit en trois étapes en commençant par la section générale (blocs 100 à 1100), les installations des services communs (blocs 1200 à 1900) et la section professionnelle (blocs 2000 à 2700). Les blocs 1200 à 1900 composent un ensemble de sept bâtiments d’une hauteur relativement faible de deux étages avec des revêtements en brique rouge foncé tachetée, du béton apparent et des bardeaux de bois, dotés de toits plats volumineux en pyramide tronquée en bardeaux de bois avec des débords de toit profonds en pente et des angles coupés. Niché dans une sorte de parc vallonné, le centre Asticou est situé dans une enclave de bâtiments d’enseignement à l’intérieur du parc de la Gatineau. Les blocs 1200 à 1900 sont groupés ensemble au centre du complexe. La désignation se limite au tracé au sol des bâtiments.

Valeur patrimoniale

Ensemble, les blocs 1200 à 1900 constituent des édifices fédéraux du patrimoine reconnus en raison de leur importance historique, de l’intérêt qu’ils présentent sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’ils occupent au sein de leur milieu.

Valeur historique
Par son utilisation d’origine en tant qu’école secondaire d’enseignement général et professionnel, le centre Asticou est un exemple pratique des changements fondamentaux apportés à l’enseignement secondaire au Québec, par une importante loi promulguée en 1961. L’utilisation première et actuelle du centre en tant qu’installation de formation linguistique du gouvernement fédéral est aussi un exemple du développement du gouvernement fédéral dans les années 1960 et du besoin d’avoir des installations de formation pour le gouvernement à la suite de la promulgation de la Loi sur les langues officielles, qui rendait le bilinguisme obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux à partir des années 1970. En tant que première école secondaire de Hull, maintenant fusionnée à la ville de Gatineau, le centre Asticou a été construit pour desservir un vaste bassin d’étudiants potentiels et il est un très bon exemple du développement suburbain de la collectivité.

Valeur architecturale
Les blocs 1200 à 1900 sont représentatifs de la troisième phase de construction du centre Asticou et sont un bon exemple du mélange de plusieurs styles d’architecture et tendances populaires dans l’architecture canadienne dans les années 1960, en particulier l’influence du style brutaliste. D’aspect visuel cohérent, les blocs 1200 à 1900 se caractérisent par une volumétrie lourde et monolithique et des formes importantes, des lignes bien définies, une ornementation minimale et par l’expression de qualités fondamentalistes. Le centre Asticou a aussi été conçu pour refléter les nouvelles philosophies dans l’enseignement au Québec, dont la création d’écoles conçues pour favoriser la productivité de l’enseignement, encourager le travail d’équipe et stimuler l’apprentissage individuel. Les blocs 1200 à 1900 expriment clairement ce programme pédagogique complexe et ambitieux par l’échelle humaine de l’architecture, l’harmonie de la conception avec l’environnement naturel, la bonne qualité fonctionnelle des blocs disposés en groupements fonctionnels évidents, et le choix minutieux et la combinaison de matériaux de bonne qualité utilisés pour créer un sentiment de chaleur, d’échelle humaine et d’harmonie. Le style vernaculaire des Prairies, l’architecture organique américaine, l’architecture de la côte Ouest et le style vernaculaire rustique moderne que l’on retrouve dans tout le Québec, ont influé sur ces aspects de la conception.

Valeur environnementale
Comme complexe de bâtiments bas, niché dans une sorte de parc vallonné, le centre Asticou renforce le caractère actuel du secteur, qui est composé d’une bande de bâtiments publics situés entre un voisinage suburbain et un grand parc naturel à l’intérieur de la région de la capitale nationale. Les blocs 1200 à 1900 sont groupés ensemble au centre du complexe, immédiatement adjacents aux blocs de la première phase (blocs 100 à 1100) et aux blocs de la seconde phase (blocs 2000 à 2700); ils sont entourés de grandes pelouses dégagées et d’arbres matures. Le centre Asticou est reconnu dans toute la région de la capitale nationale comme étant un centre de formation linguistique fédéral, en raison du grand nombre de fonctionnaires fédéraux et de particuliers qui ont fréquenté l’établissement.

Sources : Kate MacFarlane, Centre Asticou, 241, boulevard de la Cité des jeunes, Gatineau, Québec, Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, Rapport 04-061; Blocs 1200 à 1900, Centre Asticou, 241, boulevard de la Cité des jeunes, Gatineau, Québec, Énoncé de la valeur patrimoniale, 04-061.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques des blocs 1200 à 1900 devraient être respectés.

La manière dont leur conception illustre le thème historique des changements fondamentaux de l’enseignement secondaire au Québec, dont la création d’écoles conçues pour favoriser la productivité, encourager le travail d’équipe et stimuler l’apprentissage individuel, qui se reflète dans : l’échelle humaine de l’architecture; la disposition du complexe en groupements fonctionnels évidents et les aménagements intérieurs; l’interaction harmonieuse entre les bâtiments et l’environnement naturel de parc; le mélange de plusieurs styles populaires dans l’architecture canadienne dans années 1960.

Leur très bonne conception esthétique, qui rassemble des éléments du style brutaliste, ainsi que du style vernaculaire des Prairies, de l’architecture organique américaine, de l’architecture de la côte Ouest et du style vernaculaire rustique moderne que l’on retrouve dans tout le Québec, et leur bonne qualité fonctionnelle ainsi que leurs matériaux et leur exécution de bonne qualité, qui se reflètent dans : leur faible hauteur et leur volumétrie lourde complétées par les toits massifs tronqués soutenus par des consoles et des avant-toits en surplomb inclinés avec des lucarnes ou des angles coupés et de grands panneaux robustes de brique ou des murs avec parement de bardeaux dotés de peu de fenêtres; les lignes bien définies et leur ornementation minimale; les qualités fondamentalistes, par exemple les conduits apparents extérieurs du bloc 1500; les entrées marquées, en particulier au bloc 1300, le bâtiment de réception principal, où un toit plat en béton soutenu par des colonnes en béton, s’avance au-dessus de l’entrée pour créer une baie profonde adossée à un mur de verre; les qualités visuelles particulières des blocs 1700 et 1800, qui sont des bâtiments d’un étage à parement en bardeaux de bois, assis sur des bases pyramidales avec des toits en surplomb lourds en forme de boîte; l’agencement du complexe en groupements fonctionnels évidents; les aménagements intérieurs, qui se prêtent à une diversité d’expériences pédagogiques, notamment des cours en groupe, des salles de réunion et des sections d’étude individuelle; la conception dégagée, bien éclairée et fluide des espaces intérieurs, dont les espaces double hauteur des blocs 1300 et 1900 ainsi que 1700 et 1800, qui présentent aussi des fermes de bois apparentes; les fenêtres panoramiques donnant sur le parc ou sur les cours intérieures; les larges couloirs et la grande cafétéria bien éclairés avec leurs plafonds en planches et poutres de bois; la relation visuelle cohérente entre les bâtiments, en raison du choix cohérent de l’ornementation et des matériaux naturels comme les bardeaux de cèdre et les briques rouge foncé tachetées, les éléments en béton apparents contrastants ainsi que les moulures noires en métal; l’expression extérieure et intérieure de la construction à poteaux et à poutres en bois, dont les poutres apparentes transversales sous les lignes de toiture de certains bâtiments; les détails de raccordement entre les éléments de différents matériaux, en particulier l’expression des cornières et consoles d’acier apparentes qui relient les éléments de l’ossature en bois; le choix fonctionnel des matériaux intérieurs, comme les murs en blocs de béton.

La manière dont le complexe renforce le caractère du secteur, composé d’une bande de bâtiments publics situés entre un voisinage suburbain et un grand parc naturel, ainsi que sa valeur symbolique de point de repère, se reflètent dans : son harmonie visuelle avec son milieu naturel, en raison de sa taille, de sa volumétrie horizontale relativement basse et du choix de ses matériaux; son emplacement et son rôle de zone tampon en bordure du parc de la Gatineau; son identité et son aspect familier pour les fonctionnaires et les particuliers comme installation de formation linguistique fédérale.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

Description du lieu historique

Le Centre Asticou forme un complexe de vingt-six bâtiments disposés dans une grille approximativement rectangulaire et reliés entre eux par un réseau de couloirs afin de former un agencement de type campus interreliés. Le Centre Asticou a été construit en trois étapes en commençant successivement par la section générale (blocs 100 à 1100), la section professionnelle (blocs 2000 à 2700) et les installations des services communs (blocs 1200 à 1900). Les blocs 1200 à 1900 composent un ensemble de sept bâtiments d’une hauteur relativement faible de deux étages avec un revêtement en briques rouge foncé tachetées, du béton apparent et des bardeaux de bois, dotés de toits plats volumineux en pyramide tronquée en bardeaux de bois avec des débords de toit profonds en pente et des angles coupés. Niché dans une sorte de parc vallonné, le Centre Asticou est situé dans une enclave de bâtiments d’enseignement à l’intérieur du parc de la Gatineau et de son réseau de voies de promenade. Les blocs 1200 à 1900 sont groupés ensemble au centre du complexe. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Ensemble, les blocs 1200 à 1900 constituent des édifices fédéraux du patrimoine désignés « reconnus », en raison de leur importance historique, de l’intérêt qu’ils présentent sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’ils occupent au sein de leur milieu.

Valeur historique :
Par son utilisation d’origine en tant qu’école secondaire d’enseignement général et professionnel au Québec, le Centre Asticou est un exemple pratique des changements fondamentaux apportés à l’enseignement secondaire au Québec, par une importante loi promulguée en 1961. L’utilisation première et actuelle du centre en tant qu’installation de formation linguistique du gouvernement fédéral est aussi un exemple pratique du développement du gouvernement fédéral dans les années 1960 et du besoin d’installations de formation pour le gouvernement à la suite de la promulgation de la Loi sur langues officielles, qui rendait le bilinguisme obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux à partir des années 1970. En tant que première école secondaire de Hull, maintenant fusionnée à la ville de Gatineau, le Centre Asticou a été construit pour desservir un vaste bassin d’étudiants potentiels; il est un très bon exemple du développement suburbain de la collectivité.

Valeur architecturale :
Les blocs 1200 à 1900 sont représentatifs de la troisième phase de construction du Centre Asticou et sont un bon exemple du mélange de plusieurs styles d’architecture et tendances populaires dans l’architecture canadienne dans les années 1960, en particulier l’influence du style brutaliste. D’aspect visuel cohérent, les blocs 1200 à 1900 se caractérisent par une volumétrie lourde et monolithique et des formes importantes, des lignes bien définies, une ornementation minimale et par l’expression de qualités fondamentalistes. Le Centre Asticou a aussi été conçu pour refléter les nouvelles philosophies dans l’enseignement au Québec, dont la création d’écoles conçues pour favoriser la productivité de l’enseignement, encourager le travail d’équipe et stimuler l’apprentissage individuel. Les blocs 1200 à 1900 expriment clairement ce programme pédagogique complexe et ambitieux par l’échelle humaine de l’architecture, l’harmonie de la conception avec l’environnement naturel, la bonne qualité fonctionnelle des blocs disposés en groupements fonctionnels évidents, et le choix minutieux et la combinaison de matériaux de bonne qualité utilisés pour créer un sentiment de chaleur, d’échelle humaine et d’harmonie. Le style vernaculaire des Prairies, l’architecture organique américaine, l’architecture de la côte Ouest et le style vernaculaire rustique moderne que l’on retrouve dans tout le Québec, ont influé sur ces aspects de la conception.

Valeur environnementale :
Comme complexe de bâtiments bas, niché dans une sorte de parc vallonné, le Centre Asticou renforce le caractère actuel du secteur, qui est composé d’une bande de bâtiments publics situés entre un voisinage suburbain et un grand parc naturel à l’intérieur de la région de la capitale nationale. Les blocs 1200 à 1900 sont groupés ensemble au centre du complexe, immédiatement adjacents aux blocs de la première phase (blocs 100 à 1100) et aux blocs de la seconde phase (blocs 2000 à 2700); ils sont entourés de grandes pelouses dégagées et d’arbres mûrs. Le Centre Asticou est reconnu dans toute la région de la capitale nationale comme étant un centre de formation linguistique fédéral, en raison du grand nombre de fonctionnaires fédéraux et de particuliers qui ont fréquenté l’établissement.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques suivants des blocs 1200 à 1900 du Centre Asticou devraient être respectés :

La manière dont leur conception architecturale illustre le thème historique des changements fondamentaux de l’enseignement secondaire au Québec émanant de l’importante loi promulguée en 1961, et traduit les nouvelles philosophies dans l’enseignement au Québec, dont la création d’écoles conçues pour favoriser la productivité de l’enseignement, encourager le travail d’équipe et stimuler l’apprentissage individuel, qui se reflète dans :

- l’échelle humaine de l’architecture;
- la disposition du complexe de bâtiments en groupements fonctionnels évidents et les aménagements intérieurs;
- l’interaction harmonieuse entre les bâtiments et l’environnement naturel de parc;
- le mélange de plusieurs styles d’architecture et tendances populaires dans l’architecture canadienne dans années 1960, qui ont influé sur ces aspects de la conception.

Leur très bonne conception esthétique, qui rassemble des éléments du style brutaliste, ainsi que du style vernaculaire des Prairies, de l’architecture organique américaine, de l’architecture de la côte Ouest et du style vernaculaire rustique moderne que l’on retrouve dans tout le Québec, et leur bonne qualité fonctionnelle ainsi que leurs matériaux et leur exécution de bonne qualité, qui se reflètent dans :

- leur hauteur relativement faible et volumétrie lourde, monolithique complétée par les toits massifs tronqués soutenus par des consoles et des avant-toits en surplomb inclinés avec des lucarnes ou des angles coupés et de grands panneaux robustes de briques ou des murs avec parement de bardeaux dotés de moins de fenêtres (en comparaison avec les deux phases de construction précédentes);
- leurs lignes bien définies et leur ornementation minimale;
- l’expression de leurs qualités fondamentalistes, par exemple les conduits apparents extérieurs du bloc 1500;
- l’expression marquée des entrées des bâtiments, en particulier au bloc 1300 (le bâtiment de réception principal du complexe), où un toit plat en béton, soutenue par des paires de colonnes en béton, s’avance au-dessus de l’entrée pour créer une baie profonde adossée à un mur de verre;
- les qualités visuelles particulières des blocs 1700 et 1800, qui sont des bâtiments hauts d’un seul étage à parement en bardeaux de bois, assis sur des bases pyramidales avec des toits en surplomb lourds en forme de boîte;
- l’agencement du complexe de bâtiments en groupements fonctionnels évidents, comme l’enseignement général, l’enseignement professionnel et les services communs, où les blocs 100 à 1100 composent la section d’enseignement général;
- les aménagements intérieurs des blocs, qui se prêtent à une diversité d’expériences pédagogiques, notamment des cours en groupe, des salles de réunion et des sections d’étude individuelle;
- la conception dégagée, bien éclairée et fluide des espaces publics et ceux des ressources, dont les espaces double hauteur des blocs 1300 et 1900 ainsi que 1700 et 1800, qui présentent aussi des fermes de bois apparentes;
- les grandes fenêtres panoramiques donnant sur le parc ou sur les cours intérieures, qui offrent une vue sur l’environnement naturel;
- les larges couloirs et la grande cafétéria bien éclairés avec leurs plafonds chauds en planches et poutres de bois;
- la relation visuelle cohérente entre tous les bâtiments du complexe, en raison du choix cohérent des matériaux et de l’ornementation;
- le choix de matériaux chauds et naturels du parement extérieur, comme les bardeaux de cèdre et les briques rouge foncé tachetées, les éléments en béton apparents contrastants ainsi que les moulures noires en métal;
- l’expression extérieure et intérieure de la construction à poteaux et à poutres en bois, dont les poutres apparentes transversales sous les lignes de toiture de certains bâtiments;
- les détails de raccordement entre les éléments de différents matériaux, en particulier l’expression des cornières et consoles d’acier apparentes qui relient les éléments de l’ossature en bois;
- le choix fonctionnel des matériaux intérieurs, comme les murs en blocs de béton.

La manière dont le complexe renforce le caractère actuel du secteur, qui est composé d’une bande de bâtiments publics situés entre un voisinage suburbain et un grand parc naturel, ainsi que sa valeur symbolique de point de repère, se reflètent dans :

- son harmonie visuelle avec le milieu naturel environnant, en raison de sa taille, de sa volumétrie horizontale relativement basse et du choix de ses matériaux;
- son emplacement et son rôle de zone tampon en bordure du parc de la Gatineau;
- son identité et son aspect familier pour les fonctionnaires et les particuliers comme installation de formation linguistique fédérale.