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On l’appelait « oncle Louis » | ||||
Semaine du lundi le 14 novembre 2005 Le 15 novembre 1948, Louis Stephen St-Laurent devient le 12e premier ministre du Canada. Le parti libéral craint que sa réserve et ses manières aristocratiques ne lui aliènent les Canadiens, mais à l’élection générale de 1949, il surprend tout le monde par sa simplicité et par ses rapports sereins avec les jeunes. Il invite même les médias chez lui et pose pour le photographe en compagnie de ses petits-enfants, une première pour un premier ministre en poste. Ainsi naît l’image de « l’oncle Louis », grâce à laquelle il remportera la victoire.
En tant que ministre de la Justice, St-Laurent est responsable de plusieurs initiatives, dont le controversé projet de loi sur la conscription (1944), dans le cadre duquel son appui indéfectible empêche l’effondrement du gouvernement King et de l’effort de guerre. En tant que ministre des Affaires extérieures, St-Laurent formule une politique étrangère canadienne unique, axée sur le respect de toutes les nations. Favorisant une participation active au sein du Commonwealth britannique, de l’OTAN et de l’ONU, il fait accéder le Canada au statut de moyenne puissance et de médiateur. St-Laurent est le premier à préconiser la création d’une force permanente de maintien de la paix relevant de l’ONU. Il appuie également le rôle du Canada dans la guerre de Corée (1950-1953) et soutient activement les efforts du ministre des Affaires extérieures, Lester B. Pearson, visant à déployer la première force de maintien de la paix de l’ONU afin de régler la crise du canal de Suez en 1956.
Pour son rôle essentiel dans la promotion de l’unité canadienne et d’une identité propre au Canada sur le plan international, Louis Stephen St-Laurent a été désigné personne d’importance historique nationale en 1973. Pour en savoir plus sur les jeunes années de Louis St-Laurent, visitez le site Web du lieu historique national Louis S. St-Laurent. | ||||
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