L'écosystème du Nord du Cap-Breton

​Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton

Qu'est-ce qu'un écosystème?

L'écosystème est un réseau dynamique de plantes, d'animaux et d'objets inanimés (comme le substrat rocheux, le sol et le climat) qui agissent les uns sur les autres et qui dépendent les uns des autres. Les différentes composantes de l'écosystème sont à ce point interdépendantes que chacune a besoin des autres pour survivre.

Où se trouve l'écosystème du Nord du Cap-Breton?

L'écosystème du Nord du Cap-Breton englobe l'extrémité nord de l'île du Cap-Breton, depuis le lac Ainslie jusqu'à Cape St. Lawrence. Il est constitué de trois régions : la forêt acadienne, la forêt boréale, et la taïga, qui pourraient être considérées comme de petits écosystèmes à l'intérieur de l'écosystème élargi du Nord du Cap-Breton. Les cours d'eau qui en font partie se jettent tous dans la mer, de sorte que le milieu marin environnant en subit l'influence. À son tour, la mer agit sur le climat et la végétation de l'écosystème.

L'écosystème et son importance pour nous tous

Depuis le tout début, les habitants du Cap-Breton vivent de ce que leur procurent la terre et les eaux environnantes. Les Mi'kmaq dépendaient de la vie marine, de la faune et des plantes sauvages pour se nourrir, se vêtir et se loger. Les premiers colons européens pratiquaient la pêche autour de l'île. Plus tard, ils se sont établis à l'intérieur des terres, et, comme les Mi'kmaq, ils avaient besoin de bois pour construire et chauffer leurs demeures. À la longue, ils se sont mis à l'agriculture. Puis des mineurs ont commencé à extraire des minéraux du sous-sol. Aujourd'hui, bon nombre d'habitants du Cap-Breton vivent de la pêche, de l'agriculture ou du tourisme. L'industrie touristique dépend elle aussi des richesses de la nature : les visiteurs affluent au Cap-Breton pour en admirer les beautés naturelles et pour en découvrir la riche culture.

Au Cap-Breton, l'électricité est produite en grande partie par la combustion du charbon ou par le captage de l'énergie des cours d'eau ou du vent. Le bois d'oeuvre qui sert à la construction de nos foyers et à la fabrication du papier provient lui aussi de la terre. Il en va de même pour notre nourriture et notre eau potable. Nous dépendons tous de la générosité de notre écosystème.

Nous faisons partie de l'écosystème

Nous faisons tous partie intégrante de l'écosystème, et nous en avons besoin pour demeurer en santé. À son tour, l'écosystème a besoin de nous. En fait, l'être humain est une espèce clé - une espèce qui, de par sa nature et son comportement, exerce sur certaines fonctions de l'écosystème une influence démesurée par rapport au nombre d'individus qui en font partie.

Dans certains écosystèmes, le castor représente une autre espèce clé, parce qu'il faut très peu d'individus pour construire des barrages qui inondent de vastes étendues. Cet animal crée des terres humides qui servent d'habitat à d'autres espèces aquatiques, mais, par la même occasion, il force les espèces des milieux terrestres secs à fuir un habitat qui était jusque-là le leur. Cet exemple montre bien que les changements ne sont pas nécessairement mauvais pour toutes les composantes d'un même écosystème.


Les lacs et cours d'eau du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton
Primordiale pour la vitalité de la flore, de la faune et des humains, l'eau douce est probablement la ressource la plus importante du parc. Le parc compte 17 bassins hydrographiques d'importance, dont les eaux descendent des petits lacs acides du plateau jusqu'à la mer en passant par les cours d'eau encaissés entre les hautes falaises.

Les sols et les dépôts superficiels
La plupart des végétaux ont besoin des sols pour vivre et croître. Les sols constituent, en quelque sorte, la matière première de la chaîne alimentaire. Dans le parc, les sols sont relativement pauvres, minces et rocailleux. Le piétinement à répétition l'appauvrit encore davantage.

Les eaux marines limitrophes du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton
Les eaux marines limitrophes du parc sont très importantes pour l'écosystème. Elles influent considérablement sur le climat. La zone de remontée des eaux du chenal Laurentien assure la vitalité d'une flore et d'une faune diversifiées, du microplancton aux énormes baleines.


Saviez-vous?

La pollution de l'air peut entraîner des problèmes respiratoires chez certaines personnes. Elle nuit également aux plantes telles que les lichens.

La pollution de l'eau peut causer des maladies chez les humains, le poisson et les mollusques.

Les toxines peuvent engendrer des troubles de croissance et des déficiences congénitales chez les humains, les plantes et les animaux.

Les humains modifient l'écosystème en retirant ou en changeant certains des éléments qui le constituent. Nous devons faire attention aux changements que nous apportons à l'écosystème, parce qu'un grand nombre d'autres espèces pourraient en subir les contrecoups.

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