Lieu historique national du Canada kitjigattalik - les Carrières-de-Chert-de-Ramah

Nain, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue générale d'une partie de Kitjigattalik - les carrières de chert de Ramah © Parks Canada Agency | Agence Parcs Canada, Heiko Wittenborn.
Vue générale
© Parks Canada Agency | Agence Parcs Canada, Heiko Wittenborn.
Détail d'un fragment de chert de Ramah © Parks Canada Agency | Agence Parcs Canada, Malve Petersmann.Détail d'un fragment de chert de Ramah © Parks Canada Agency | Parks Canada Agency, Malve Petersmann.Vue générale d'une partie de Kitjigattalik - les carrières de chert de Ramah © Parks Canada Agency | Agence Parcs Canada, Heiko Wittenborn.
Adresse : Parc national du Canada des Monts-Torngat, Nain, Terre-Neuve-et-Labrador

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 2014-11-21

Événement, Personne, Organisation :
  • Inuits  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Kitjigattalik - les Carrières de Chert de Ramah  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 2013-15

L’objectif de commémoration

kitjigattalik – les carrières de chert de Ramah a été désigné lieu historique national pour les raisons suivantes :
ces carrières ont été activement exploitées il y a entre 5000 et 600 ans pour l’extraction du chert de Ramah, important type de pierre d’un aspect particulier utilisé par plusieurs cultures anciennes du nord-est du Canada pour fabriquer des outils et d’autres objets de culture matérielle. De tous les matériaux lithiques connus dans le nord-est du Canada, le chert de Ramah est celui qui a fait l’objet du troc le plus intense, cette pierre se trouvant au centre d’un réseau d’échanges qui s’étendait sur de très longues distances dans tout l’est du Canada et jusqu’en Nouvelle-Angleterre; découvert en tout premier lieu par des groupes venus s’établir dans le Nordlabrador pendant l’Archaïque ancien, le chert de Ramah a été, à certaines époques, le matériau lithique privilégié, et ce, malgré l’isolement des carrières, le caractère inhospitalier du littoral nord du Nordlabrador et le fait qu’il existait aussi quantité d’autres pierres locales de grande qualité. Il semble que le chert de Ramah ait eu un rapport avec l’identité culturelle à certaines époques, notamment pendant l’Archaïque récent et le Dorsétien récent dans le Nordlabrador et pendant la période préeuropéenne récente chez les groupes amérindiens qui vivaient le long de la côte du Labrador; le chert de Ramah a un rapport particulier avec les systèmes de croyances et les rites de sépulture anciens. On trouve des objets fabriqués en chert de Ramah dans des complexes funéraires de la période archaïque qui vont du Nordlabrador jusqu’en Nouvelle- Angleterre. Il est fort probable que les carrières elles-mêmes étaient chargées de la même empreinte symbolique.

Source: CLMHC, procès-verbal, décembre 2013.