Gare du Canadien Pacifique

Gare ferroviaire patrimoniale du Canada

Cartier, Ontario
Photo prise de l'extérieur (© (Murray Peterson, 1993.))
Photo prise de l'extérieur
(© (Murray Peterson, 1993.))
Adresse : Avenue Spencer, Cartier, Ontario

Loi habilitante : Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation : 1993-03-10
Dates :
  • 1910 à 1910 (Construction)
  • 1948 à 1948 (Significative)

Numéro du rapport de recherche : RS-192

Description du lieu patrimonial

La Gare du Canadien Pacifique de Cartier est une gare d'un étage et demi, construite en 1910, puis largement rénovée en 1948. Elle est située entre plusieurs voies, dans la petite localité de Cartier, du nord de l'Ontario. La reconnaissance officielle se limite au bâtiment de la gare à proprement dit.

Valeur patrimoniale

La Gare du Canadien Pacifique (CP) de Cartier illustre la prospérité du CP au tournant du siècle, ainsi que son programme d'avant la Première guerre mondiale de remplacement de ses installations existantes par des gares plus grandes et plus élégantes. La construction de nouvelles installations à Cartier reflétait l'importance de cette localité de limite divisionnaire pour le CP, et le rôle charnière du chemin de fer dans la sécurité économique de la ville.

La structure initiale de 1910 de la gare de Cartier a subi d'importantes rénovations en 1948. La structure rénovée présente toujours des caractéristiques typiques des gares ferroviaires rurales de taille moyenne que le CP a construites au début du XXe siècle.

La gare a conservé ses liens avec les voies, et elle est encore dominante sur le plan visuel au milieu des voies et du paysage urbain.

Source : Énoncé de valeur patrimoniale, Gare ferroviaire du Canadien Pacifique, Cartier, Ontario, mars 1994; Murray Peterson, Rapport 192 de gare ferroviaire, Gare ferroviaire du Canadien Pacifique, Cartier, Ontario.

Éléments caractéristiques

Parmi les caractéristiques de la Gare du Canadien Pacifique de Cartier, notons : sa longue masse basse, composée d'un bloc central à deux étages avec un toit en croupe en pente douce, et des lucarnes à fronton (deux côté voies et une côté ville), et d'ailes de plain-pied avec un toit en croupe en pente douce; son caractère horizontal, attesté par les longs toits en croupe et le large avant-toit en surplomb; les éléments typiques des gares ferroviaires rurales du début du XXe siècle, y compris le large avant-toit en surplomb formant un auvent en plate-forme le long de la façade côté voies et s'étendant en partie le long des extrémités de l'édifice, les consoles de bois surdimensionnées soutenant l'avant-toit, et le poste de l'opérateur en saillie côté voies; la disposition par deux ou par trois des ouvertures des portes et fenêtres; la dimension modeste et la simplicité des portes, et des fenêtres rectangulaires à plusieurs carreaux aux cadres non ornementés; les fenêtres d'origine préservées, et leurs impostes et cadres de bois non ornementés; son plan intérieur composé de trois zones distinctes : la salle d'attente de l'extrémité est; l'espace à bureaux central; ainsi que le bureau général et l'espace d'activité de l'extrémité ouest; la finition et les accessoires intérieurs d'origine préservés dans la salle d'attente, y compris les hauts plafonds, les luminaires, les boiseries des fenêtres et les bancs de bois.