Phare de Gillis Point

Phare patrimonial

Gillis Point, Nouvelle-Écosse
L'extérieur du phare de Gillis Point et l'entrée (© Courtesy of Fisheries and Oceans Canada and the Canadian Coast Guard | Courtoisie de Pêches et Océans Canada et la Guarde Côtière Canadienne)
L'extérieur
(© Courtesy of Fisheries and Oceans Canada and the Canadian Coast Guard | Courtoisie de Pêches et Océans Canada et la Guarde Côtière Canadienne)
Adresse : rue Gillis point, Gillis Point East, Gillis Point, Nouvelle-Écosse

Loi habilitante : Loi sur la protection des phares patrimoniaux (L.C. 2008, ch 16)
Date de désignation : 2017-10-20
Dates :
  • 1895 à 1895 (Construction)
  • 1895 à 1895 (Établissement)

Événement, Personne, Organisation :
  • Hector MacLean, Gardien de phare 1898-1916  (Personne)
  • Catherine MacLean, Gardienne de phare 1916-1939  (Personne)
  • Andrew MacLean, Gardien de phare 1939-1967  (Architecte)

Description du lieu patrimonial

Le phare de Gillis Point est une tour en bois de 11,3 mètres (37 pieds) de haut, carrée et effilée, qui repose sur une section de terre étroite s’étendant jusque dans le lac
Bras d’Or dans la région rurale de l’île du Cap-Breton.

Valeur patrimoniale

Valeur patrimoniale:
Le phare de Gillis Point est un phare patrimonial en raison de ses valeurs historiques et communautaires.
a Valeurs historiques,
Le phare de Gillis Point fait partie d’un petit nombre de feux de port établis le long des rives du lac Bras d’Or, à la fin du XIXe siècle. Il s’agit du seul phare ayant été construit
afin de guider les navires vers le nord à Grand Narrows ou à l’extérieur du port, et vers et depuis le détroit de Barra. Il marque aussi l’entrée du port de Maskells. Le phare est également réputé pour avoir été gardé par l’une des quelques gardiennes de phares en Nouvelle-Écosse, Catherine MacLean, laquelle a été gardienne de phare de 1916 à 1939. Tout au long des XIXe et XXe siècles, la plupart des phares le long du lac Bras d’Or étaient utilisés pour le transport maritime croissant de charbon et d’autres marchandises de Sydney jusqu’aux parties sud-est du lac. Le phare servait également d’avertissement pour les marins de la présence d’un pont à Grand Narrows, ce qui a déplacé par la suite la circulation ferroviaire dans l’île du Cap-Breton.
b Valeurs communautaires,
Le phare de Gillis Point entouré des collines ondulées des hautes terres du Cap-Breton, repose sur une bande de terre boisée, qui s’étend jusque dans le lac Bras d’Or. La situation isolée du phare demeure en grande partie intacte depuis que le phare a été construit. L’environnement inaltéré renforce le caractère maritime local du milieu rural du phare.
Au cours des dernières années, le port de Maskells est devenu un sanctuaire paisible pour les plaisanciers dans la région, et le phare est un point de repère bien connu. Les marins naviguant dans le réseau du lac Bras d’Or connaissent la structure puisqu’on la voit clairement depuis l’eau. Elle est également associée à la famille MacLean, dont les membres ont agi pendant trois générations à titre de gardiens de phares. Le phare a joué le rôle de lieu de rencontre pour les communautés avoisinantes et est un précieux point de
repère des résidents locaux.
c Bâtiments connexes,
Aucun bâtiment connexe n’est lié à cette désignation.
Les éléments caractéristiques liés à cette désignation sont énumérés à la fin du présent document.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques du phare de Gillis Point devant être respectés sont les suivants :
— sa situation sur un étroit promontoire s’étendant jusque dans le lac Bras d’Or, à l’île du Cap-Breton; — sa forme et ses proportions d’origine caractérisées par le style des tours en forme de pyramide tronquée à base carrée et à charpente de bois; — sa structure carrée en bois et ses côtés effilés s’élevant à partir d’une base carrée; — son garde-corps simple en métal blanc
entourant la galerie; — sa lanterne hexagonale rouge; — ses deux fenêtres disposées verticalement avec des frontons en bardeau rouge; — son entrée unique, avec une porte en
bardeau rouge; — l’agencement de rouge et de blanc traditionnel sur la partie extérieure que sont le blanc pour la tour avec des garnitures rouges sur les fenêtres et la
porte et le rouge pour la lanterne; — son importance visuelle par rapport à l’eau et au paysage.