Phare de McInnes Island

Phare patrimonial

Île McInnes, Colombie-Britannique
Vue aérienne du phare de McInnes Island © Lise Desmanche
Vue aérienne
© Lise Desmanche
Vue aérienne du phare de McInnes Island © Lise DesmancheVue générale du phare de McInnes Island © Lise DesmancheVue générale du phare de McInnes Island dont la tour est érigée au coin d'un bâtiment rectangulaire © Lise Desmanche
Adresse : Île McInnes, Colombie-Britannique

Loi habilitante : Loi sur la protection des phares patrimoniaux (L.C. 2008, ch 16)
Date de désignation : 2015-05-29
Dates :
  • 1954 à 1954 (Construction)
  • 1921 à 1921 (Établissement)

Événement, Personne, Organisation :
  • Construction Stewart & Slade  (Constructeur)

Description du lieu patrimonial

Le phare de McInnes Island est un bâtiment blanc rectangulaire multifonctionnel en béton, mesurant 8,5 mètres (28 pieds) de hauteur avec la tour de phare bâtie sur un coin. Situé dans le détroit Milbanke, le phare est un feu côtier majeur guidant la circulation en direction de l’aluminerie de Kitimat. Bâti en 1954, il est le deuxième phare à avoir été érigé à cet endroit.
Le site comprend six bâtiments connexes qui contribuent au caractère patrimonial du phare : (1) le logement du gardien de phare subalterne construit en 1956, (2) la salle des machines datant de 2004, (3) le bâtiment du treuil construit en 1975, (4) le logement du gardien principal construit en 1987, (5) le bâtiment des machines datant de 1921, et (6) la remise bâtie en 1990.

Valeur patrimoniale

Le phare de McInnes Island est un phare patrimonial en raison de ses valeurs historiques, architecturales et communautaires.

Valeurs historiques
La station de phare de McInnes Island est un très bon exemple du programme d’expansion des aides à la navigation le long de la côte de la Colombie-Britannique. La station de phare illustre toute l’évolution de l’histoire des aides à la navigation. D’abord établie en 1921 (en tant que phare automatisé), elle a été dotée d’un gardien en 1954 lors de la construction du nouveau phare et des bâtiments connexes pour appuyer la nouvelle ville de Kitimat.
Le phare de McInnes Island actuel a soutenu le développement socioéconomique de la région à la suite de la construction de l’aluminerie de Kitimat, l’un des plus importants projets de développement économique de la Colombie-Britannique au XXe siècle. Le phare guidait la dense circulation maritime le long du passage de l’Intérieur et en direction des canaux menant à Kitimat. Il était l’un des nombreux phares construits pour rendre plus sûre la navigation et promouvoir les activités commerciales et de transport de marchandises le long de la côte de la Colombie-Britannique.

Valeurs architecturales
La conception du phare de McInnes Island est bien adaptée à l’exposition constante du bâtiment aux rigueurs climatiques de l’océan Pacifique. Malgré les conditions météorologiques extrêmes qui ont parfois cours à l’île McInnes, la structure rectangulaire continue de soutenir la lanterne, ce qui témoigne de la qualité supérieure des matériaux et de l’exécution soignée de sa construction.

Valeurs communautaires
Le phare de McInnes Island se dresse au sommet de falaises rocheuses sur une petite île de l’océan Pacifique. C’est la seule structure bâtie à des kilomètres à la ronde, et sa présence renforce le caractère maritime de l’endroit. Le groupe de bâtiments peints selon l’agencement traditionnel de rouge et de blanc est parfaitement visible de la mer et du haut des airs.
Le phare de McInnes Island a été hautement valorisé par les voyageurs maritimes et aériens. Outre des services de navigation, le phare a fourni des bulletins météorologiques pour la circulation maritime et aérienne et des services en soutien aux opérations de recherche et sauvetage.

Bâtiments connexes
Six bâtiments connexes, énumérés à la section 1, contribuent au caractère patrimonial du phare.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques suivants du phare de McInnes Island devraient être préservés :
— sa forme, sa hauteur et son profil d’origine;
— sa tour érigée dans un coin du bâtiment rectangulaire;
— sa lanterne octogonale coiffée d’un toit pointu et d’un évent en forme de champignon;
— sa plateforme carrée entourée d’un garde-corps simple en métal;
— son unique porte d’entrée à frontons;
— son agencement de couleurs extérieures traditionnelles, soit le rouge pour la lanterne, le toit et les portes, et le blanc pour les murs et la moulure des fenêtres;
— son importance visuelle par rapport à l’eau et au paysage.

Les éléments caractéristiques suivants des bâtiments connexes devraient être préservés :
— leurs formes, profils et proportions respectifs d’origine;
— leurs couleurs extérieures traditionnelles rouge et blanc;
— leurs rapports contextuels avec le phare en tant qu’éléments d’une station de phare historique.